MSF dresse la liste des 10 crises humanitaires majeures
L'ONG Médecins sans frontières a dressé lundi une liste des dix crises humanitaires majeures (dont la RDC, la Somalie, le Soudan, l'Irak) et de "situations d'urgence médicales négligées", comme au Zimbabwe et en Birmanie.
Cette liste, a commenté l'ONG, souligne la difficulté qu'il y a à apporter actuellement une aide aux populations touchées par les violences, et notamment dans des conflits fortement politisés comme au Pakistan, en Irak, au Soudan ou en Somalie.
Le huitième pays sur la liste est l'Ethiopie, où, selon MSF, les violences et des conditions climatiques néfastes, dans la région de Somali, se conjuguent pour rendre la vie des habitants très difficiles.
Les deux autres crises citées sur la liste ne correspondent pas à des pays particuliers, mais plutôt à des problèmes transfrontaliers.
"L'absence d'attention internationale à la prévalence croissance de la coinfection sida-tuberculose et la nécessité cruciale d'efforts internationaux accrus pour empêcher et traiter la malnutrition chez les enfants, cause sous-jacente de la mort de quelque cinq millions d'enfants par an, y figurent aussi", indique MSF dans un communiqué sur cette liste, qui n'a pas été établie dans un quelque ordre de gravité.
"Nombre de pays figurent sur la liste cette année illustrent l'espace de plus en plus réduit pour une action humanitaire impartiale, ce qui rend extrêmement difficile la livraison d'une aide pour ceux qui sont le plus touchés et le plus vulnérables", a déclaré le président du conseil international de MSF, Christophe Fournier.
Claudia Parsons, version française Eric Faye
mardi, décembre 23, 2008
samedi, décembre 06, 2008
D'anciens dirigeants pressent Ban Ki-moon d'aller en Birmanie
NATIONS UNIES (Reuters) -
Plus de cent anciens chefs d'Etats ou de gouvernements du monde entier ont écrit au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon pour lui demander de se rendre en Birmanie, afin d'y appeler à la libération des prisonniers politiques.
Dans cette lettre, diffusée par deux groupes de défense des droits de l'homme, 112 anciens dirigeants appellent Ban à concrétiser son projet de se rendre en Birmanie avant la fin du mois de décembre, pour son deuxième voyage de l'année dans le pays.
Un tel déplacement "laisserait le monde voir si le régime militaire birman est résolu à apporter les changements demandés par le conseil de sécurité des Nations unies et vos bons offices", peut-on lire dans ce document.
La lettre indique que depuis juin 2007, le nombre de prisonniers politiques en Birmanie est passé de 1.200 à plus de 2.100. La chef de file de l'opposition Aung San Suu Kyi est la plus célèbre de ces détenus.
Parmi les signataires figurent les anciens présidents américains George H.W. Bush et Jimmy Carter, les anciens Premiers ministres britanniques Tony Blair, John Major et Margaret Thatcher et l'ex-dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev.
Trois Français ont également signé cette lettre: les anciens Premiers ministres Lionel Jospin et Michel Rocard, ainsi que l'ex-président de la Commission européenne Jacques Delors.
L'initiative émanait de l'ancien Premier ministre norvégien Kjell Magne Bondevik, et la lettre a été publiée par son ONG, le Centre d'Oslo pour la paix et les droits de l'homme, ainsi que par Freedom Now.
De source diplomatique, on indique que Ban hésite à retourner en Birmanie sans l'assurance que sa visite serait suivie de la libération de prisonniers politiques.
"Nous vous demandons d'affirmer clairement que tous les prisonniers politiques de Birmanie doivent être libérés avant la fin de l'année, que vous vous rendiez dans le pays ou pas", demandent également les signataires de la lettre.
Patrick Worsnip, version française Gregory Schwartz
Plus de cent anciens chefs d'Etats ou de gouvernements du monde entier ont écrit au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon pour lui demander de se rendre en Birmanie, afin d'y appeler à la libération des prisonniers politiques.
Dans cette lettre, diffusée par deux groupes de défense des droits de l'homme, 112 anciens dirigeants appellent Ban à concrétiser son projet de se rendre en Birmanie avant la fin du mois de décembre, pour son deuxième voyage de l'année dans le pays.
Un tel déplacement "laisserait le monde voir si le régime militaire birman est résolu à apporter les changements demandés par le conseil de sécurité des Nations unies et vos bons offices", peut-on lire dans ce document.
La lettre indique que depuis juin 2007, le nombre de prisonniers politiques en Birmanie est passé de 1.200 à plus de 2.100. La chef de file de l'opposition Aung San Suu Kyi est la plus célèbre de ces détenus.
Parmi les signataires figurent les anciens présidents américains George H.W. Bush et Jimmy Carter, les anciens Premiers ministres britanniques Tony Blair, John Major et Margaret Thatcher et l'ex-dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev.
Trois Français ont également signé cette lettre: les anciens Premiers ministres Lionel Jospin et Michel Rocard, ainsi que l'ex-président de la Commission européenne Jacques Delors.
L'initiative émanait de l'ancien Premier ministre norvégien Kjell Magne Bondevik, et la lettre a été publiée par son ONG, le Centre d'Oslo pour la paix et les droits de l'homme, ainsi que par Freedom Now.
De source diplomatique, on indique que Ban hésite à retourner en Birmanie sans l'assurance que sa visite serait suivie de la libération de prisonniers politiques.
"Nous vous demandons d'affirmer clairement que tous les prisonniers politiques de Birmanie doivent être libérés avant la fin de l'année, que vous vous rendiez dans le pays ou pas", demandent également les signataires de la lettre.
Patrick Worsnip, version française Gregory Schwartz
mardi, décembre 02, 2008
Quiz - les Droits de l'Homme
En quelle année l'ONU a-t-elle adopté la Déclaration Universelle des droits de l'homme ?
1948
1789
1968
la bonne réponse : 1948
C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1948, que l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme en vue de combattre l'oppression et la discrimination
A quelle date célèbre-t-on tous les ans la Journée Internationale des droits de l' Homme?
Le 14 juillet
Le 10 décembre
Le 1er mai
la bonne réponse : Le 10 décembreLe 10 décembre 1948, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté à l'unanimité la Déclaration universelle des droits de l'homme, avec huit abstentions. Depuis, la Journée internationale des droits de l'homme est célébrée dans le monde entier le 10 décembre
Il s'agit de la « Déclaration Universelle des droits de l'Homme et… »
De la femme
De l'enfant
Du citoyen
la bonne réponse : Du citoyen
Quelle est la première phrase du premier article de la déclaration universelle ?
-Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits
-Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne
-Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
la bonne réponse : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Lors de quel événement français a été rédigée pour la première fois la Déclaration Universelle des droits de l'Homme ?
Mai 68
La Fronde
La Révolution française de 1789
la bonne réponse : La Révolution française de 1789
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est l'un des textes fondamentaux de la Révolution française. Composée de 17 articles, elle fait état d'un ensemble de droits naturels individuels et collectifs. La déclaration est adoptée définitivement le 26 août 1789 par l'Assemblée nationale française, présidée par le Marquis de Mirabeau.
Quel écrivain a inspiré l'idée de distinction des pouvoirs politiques (législatif, exécutif et judiciaire) ?
Voltaire
Montesquieu
Rousseau
la bonne réponse : Montesquieu
La distinction des trois pouvoirs politiques, le législatif, l'exécutif et le judiciaire, évoquée dans l'article 17 de la Déclaration, est implicitement inspirée de Montesquieu et de son œuvre « De l'Esprit des Lois » (1750). Cette distinction deviendra d'ailleurs la base de toute démocratie. « De l'esprit des lois » inspira également les auteurs de la Constitution française de 1791, et bon nombre de constitutions suivantes
Qui a écrit : « l'homme est né libre, et partout il est dans les fers » ?
Rousseau
La Fayette
Diderot
la bonne réponse : Rousseau
Cette phrase est la première phrase du premier chapitre du « Contrat Social » de Jean Jacques Rousseau : le philosophe dénonce par là même tout état d'aliénation.
Que signifie le mot « dictateur » ?
Celui qui commande
Celui qui parle
Celui qui est en colère
la bonne réponse : Celui qui parle
Dictateur vient du latin dictare (« dicter ») itératif de dicere (« dire »).
Quelle grande époque voit naître les premières dictatures ?
La Rome antique
Le Moyen Age
Le XXe siècle
la bonne réponse : La Rome antique
Durant la Rome antique, en cas de danger grave contre la République, les pleins pouvoirs étaient confiés de manière légale et temporaire à un magistrat (le dictateur). Cette magistrature suprême fut abolie après les dictatures de Sylla et de Jules César.
Dans le film de Charlie Chaplin, le dictateur joue avec un ballon en forme...
De tête
De bombe
De Terre
la bonne réponse : De Terre
Dans le « Dictateur », qui date de 1940, l'affreux Hynkel joue avec un ballon en forme de Terre. Un symbole humoristique, débordant de cynisme, quand on voit la ressemblance non feinte entre l'anti-héros de Chaplin et Adolf Hitler.
Manifestation Journée des Droits de l'Homme,
7 décembre 2008, Paris
1948 - 2008
60è anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
7 décembre 2008 de 15h30 à 19h30
Parvis des Droits de l'Homme – Trocadéro - Organisée par la FPADH
La Fédération Des Pays Asiatiques Pour Les Droits de l'Homme (FPADH) regroupe les différentes Communautés asiatiques qui incarnent en France les causes et les luttes politiques pour la liberté, la démocratie et les droits de l'Homme s'exprimant, au péril de la vie, dans leur propre pays d'origine.
«La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.»
Le 10 décembre 1948, l'Assemblée Générale des Nations Unies adoptaient à Paris la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Un texte adopté il y a près de 60 ans et toujours bafoué, définissant les droits fondamentaux de la personne "sans distinction de race, de sexe, de langue et de religion", qui se voulait "l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations"
A l'occasion de cet anniversaire, le Fédération des Pays Asiatiques pour les Droits de l'Homme (FPADH) veut réaffirmer son attachement aux principes énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme , mettre en avant la dignité humaine et sa volonté de faire disparaître l'injustice à jamais.
Défenseurs des droits de l'homme !
Venez nombreux ! Allumons une bougie à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme,
En quelle année l'ONU a-t-elle adopté la Déclaration Universelle des droits de l'homme ?
1948
1789
1968
la bonne réponse : 1948
C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1948, que l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme en vue de combattre l'oppression et la discrimination
A quelle date célèbre-t-on tous les ans la Journée Internationale des droits de l' Homme?
Le 14 juillet
Le 10 décembre
Le 1er mai
la bonne réponse : Le 10 décembreLe 10 décembre 1948, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté à l'unanimité la Déclaration universelle des droits de l'homme, avec huit abstentions. Depuis, la Journée internationale des droits de l'homme est célébrée dans le monde entier le 10 décembre
Il s'agit de la « Déclaration Universelle des droits de l'Homme et… »
De la femme
De l'enfant
Du citoyen
la bonne réponse : Du citoyen
Quelle est la première phrase du premier article de la déclaration universelle ?
-Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits
-Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne
-Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
la bonne réponse : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Lors de quel événement français a été rédigée pour la première fois la Déclaration Universelle des droits de l'Homme ?
Mai 68
La Fronde
La Révolution française de 1789
la bonne réponse : La Révolution française de 1789
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est l'un des textes fondamentaux de la Révolution française. Composée de 17 articles, elle fait état d'un ensemble de droits naturels individuels et collectifs. La déclaration est adoptée définitivement le 26 août 1789 par l'Assemblée nationale française, présidée par le Marquis de Mirabeau.
Quel écrivain a inspiré l'idée de distinction des pouvoirs politiques (législatif, exécutif et judiciaire) ?
Voltaire
Montesquieu
Rousseau
la bonne réponse : Montesquieu
La distinction des trois pouvoirs politiques, le législatif, l'exécutif et le judiciaire, évoquée dans l'article 17 de la Déclaration, est implicitement inspirée de Montesquieu et de son œuvre « De l'Esprit des Lois » (1750). Cette distinction deviendra d'ailleurs la base de toute démocratie. « De l'esprit des lois » inspira également les auteurs de la Constitution française de 1791, et bon nombre de constitutions suivantes
Qui a écrit : « l'homme est né libre, et partout il est dans les fers » ?
Rousseau
La Fayette
Diderot
la bonne réponse : Rousseau
Cette phrase est la première phrase du premier chapitre du « Contrat Social » de Jean Jacques Rousseau : le philosophe dénonce par là même tout état d'aliénation.
Que signifie le mot « dictateur » ?
Celui qui commande
Celui qui parle
Celui qui est en colère
la bonne réponse : Celui qui parle
Dictateur vient du latin dictare (« dicter ») itératif de dicere (« dire »).
Quelle grande époque voit naître les premières dictatures ?
La Rome antique
Le Moyen Age
Le XXe siècle
la bonne réponse : La Rome antique
Durant la Rome antique, en cas de danger grave contre la République, les pleins pouvoirs étaient confiés de manière légale et temporaire à un magistrat (le dictateur). Cette magistrature suprême fut abolie après les dictatures de Sylla et de Jules César.
Dans le film de Charlie Chaplin, le dictateur joue avec un ballon en forme...
De tête
De bombe
De Terre
la bonne réponse : De Terre
Dans le « Dictateur », qui date de 1940, l'affreux Hynkel joue avec un ballon en forme de Terre. Un symbole humoristique, débordant de cynisme, quand on voit la ressemblance non feinte entre l'anti-héros de Chaplin et Adolf Hitler.
Manifestation Journée des Droits de l'Homme,
7 décembre 2008, Paris
1948 - 2008
60è anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
7 décembre 2008 de 15h30 à 19h30
Parvis des Droits de l'Homme – Trocadéro - Organisée par la FPADH
La Fédération Des Pays Asiatiques Pour Les Droits de l'Homme (FPADH) regroupe les différentes Communautés asiatiques qui incarnent en France les causes et les luttes politiques pour la liberté, la démocratie et les droits de l'Homme s'exprimant, au péril de la vie, dans leur propre pays d'origine.
«La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.»
Le 10 décembre 1948, l'Assemblée Générale des Nations Unies adoptaient à Paris la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Un texte adopté il y a près de 60 ans et toujours bafoué, définissant les droits fondamentaux de la personne "sans distinction de race, de sexe, de langue et de religion", qui se voulait "l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations"
A l'occasion de cet anniversaire, le Fédération des Pays Asiatiques pour les Droits de l'Homme (FPADH) veut réaffirmer son attachement aux principes énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme , mettre en avant la dignité humaine et sa volonté de faire disparaître l'injustice à jamais.
Défenseurs des droits de l'homme !
Venez nombreux ! Allumons une bougie à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme,
samedi, novembre 22, 2008
21 November 2008 (17:00)
Prison Transfers Up Dated List
They were transfered far away from home town for Heavy Tourture.
Min Ko Naing – Putao in Kachin state Northern Burma
Ko Ko Gyi – Kyaukpyu Arakan State, Western Burma
Mya Aye – Loikaw prison, Kayha division, SE Burma
Htay Win Aung (a) Pyone Cho – (Thet Win Aung’s brother) Kawthung prison, Tenasserim division Sorthern Burma
Aung T hu – Kengtung prison, Eastern Shan state
Htay Kywe – Buthidaung Prison, Northern Arakan state
Myo Aung Naing (a) Aung Naing – Kale Prison, Sagaing Division
Hla Myo Naung – Myitkyina Prison, Kachin State.
Saw Wai and Su Su Nway - Mandalay Prison
Tint San and Myat San - Monyaw Prison
Win Maw - Taungoo Prison to Insein Prison (retransfered)
U Aung Thein (Lawyer) - Bassein Prison
U Khin Maung Shein - Myaungmya Prison
Nay Myo Kyaw (aka) Nay Phone Latt and Nyan Lin - Pa-an Prison
U Vila Thetka, U Nanda and U Eithariya (Monks from Ngwe Kyar Yan Monastery, Rangoon) - Monywa Prison
U Sandar Thiri (Monk) - Shwe Bo Prison
Kyaw Min Yu (a) Jimmy - Taunggyi Prison, Shan State
Zaw Zaw Min - Taungoo Prison, Pegu Division
Kyaw Kyaw Htwe (a) Margi - Mergui, Tenasserim
Thin Thin Aye (a) Mie Mie - Bassein Prison, Irrawaddy Division
Mar Mar Oo - Thayarwaddy Prison, Pegu Division
Sandar Min (a) Shwee - Myaungmya Prisoon, Irrawaddy Division
Min Zeya - Lashio Prison, Shan State
Thet Thet Aung (Aung Khaing Min’s sister in law) - Myingyan Prison, Mandalay Division
Than Tin (a) Kyi Than - Sittwe Prison, Arakan State
Thet Zaw - Moulmein Prison, Mon State
Thin July Kyaw - Prome Prison, Pegu Division
Min Han and Thein Aye - Myitkyina, Kachin State
Zaw Min and Aung Kyaw Oo - retransfered to Insein Prison
Nilar Thein - Thayet Prison, Magwe Division
Han Win Aung - Taungoo Prison, Pegu Division
- - - - - - - - - - ENDS - - - - - - - - - -
>>> IMPRISONED IN NOVEMBER 2008
Prison Transfers Up Dated List
They were transfered far away from home town for Heavy Tourture.
Min Ko Naing – Putao in Kachin state Northern Burma
Ko Ko Gyi – Kyaukpyu Arakan State, Western Burma
Mya Aye – Loikaw prison, Kayha division, SE Burma
Htay Win Aung (a) Pyone Cho – (Thet Win Aung’s brother) Kawthung prison, Tenasserim division Sorthern Burma
Aung T hu – Kengtung prison, Eastern Shan state
Htay Kywe – Buthidaung Prison, Northern Arakan state
Myo Aung Naing (a) Aung Naing – Kale Prison, Sagaing Division
Hla Myo Naung – Myitkyina Prison, Kachin State.
Saw Wai and Su Su Nway - Mandalay Prison
Tint San and Myat San - Monyaw Prison
Win Maw - Taungoo Prison to Insein Prison (retransfered)
U Aung Thein (Lawyer) - Bassein Prison
U Khin Maung Shein - Myaungmya Prison
Nay Myo Kyaw (aka) Nay Phone Latt and Nyan Lin - Pa-an Prison
U Vila Thetka, U Nanda and U Eithariya (Monks from Ngwe Kyar Yan Monastery, Rangoon) - Monywa Prison
U Sandar Thiri (Monk) - Shwe Bo Prison
Kyaw Min Yu (a) Jimmy - Taunggyi Prison, Shan State
Zaw Zaw Min - Taungoo Prison, Pegu Division
Kyaw Kyaw Htwe (a) Margi - Mergui, Tenasserim
Thin Thin Aye (a) Mie Mie - Bassein Prison, Irrawaddy Division
Mar Mar Oo - Thayarwaddy Prison, Pegu Division
Sandar Min (a) Shwee - Myaungmya Prisoon, Irrawaddy Division
Min Zeya - Lashio Prison, Shan State
Thet Thet Aung (Aung Khaing Min’s sister in law) - Myingyan Prison, Mandalay Division
Than Tin (a) Kyi Than - Sittwe Prison, Arakan State
Thet Zaw - Moulmein Prison, Mon State
Thin July Kyaw - Prome Prison, Pegu Division
Min Han and Thein Aye - Myitkyina, Kachin State
Zaw Min and Aung Kyaw Oo - retransfered to Insein Prison
Nilar Thein - Thayet Prison, Magwe Division
Han Win Aung - Taungoo Prison, Pegu Division
- - - - - - - - - - ENDS - - - - - - - - - -
>>> IMPRISONED IN NOVEMBER 2008
Un article dans "Le Monde"
La junte birmane fait fi de l'opinion internationale et de l'ONU
LE MONDE 19.11.08
Y aller ou ne pas y aller ? La vague de lourdes peines prononcées à l'encontre de près de 80 opposants birmans en une semaine pose un nouveau défi à la communauté internationale et place le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui envisageait de retourner en Birmanie en décembre, dans une position délicate.
Des condamnations d'étudiants et d'opposants à des peines allant de six ans et demi à douze ans et demi d'emprisonnement ont encore été annoncées, lundi 17 novembre, à Rangoun par la Ligne nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix assignée à résidence. La sévérité des sentences prononcées les 10 et 11 novembre - vingt ans de prison pour un jeune blogueur, 65 ans de détention pour plusieurs militants - a surpris plus d'un observateur, six semaines après la libération d'une dizaine d'opposants à la faveur de l'amnistie de 9 000 détenus de droit commun.
Cette répression accrue montre le peu de cas que fait la junte birmane de l'opinion internationale et révèle un peu plus clairement une stratégie "assez fine", notent plusieurs experts de la question birmane, à New York et en Asie, qui préfèrent rester anonymes. Les dix opposants libérés, parmi lesquels U Win Tin, l'un des anciens dirigeants de la LND, emprisonné depuis dix-neuf ans, l'ont été le 23 septembre, soit cinq jours avant la réunion à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, du groupe ad hoc sur Myanmar rassemblant 14 pays et l'Union européenne, dont certains ont salué cette mesure positive. En réalité, la stratégie des généraux birmans est de libérer une poignée d'opposants qui, en raison de leur âge (U Win Tin a 79 ans et une très mauvaise santé) et de leur isolement (ils sont placés sous étroite surveillance) sont inoffensifs, d'autant plus que les jeunes militants sur lesquels ils pourraient s'appuyer sont, eux, envoyés en prison - et pour longtemps.
Les organisations de défense des droits de l'homme estiment à 2 000 environ le nombre de prisonniers politiques en Birmanie. "Le régime veut s'assurer que les quelque 1 500 personnes capables de semer le trouble en Birmanie sont hors d'état de nuire, derrière les barreaux, estime un expert qui se rend régulièrement en Birmanie. Après ça, on peut libérer les vieux, voire même Aung San Suu Kyi : que peuvent-ils faire sans troupes ?"
Les généraux n'entendent donc tolérer aucune contestation à l'approche des élections prévues en 2010 dans le cadre de leur "feuille de route vers la démocratie". C'est là que la voie est étroite pour l'ONU, dont les agences à Rangoun ont été encouragées par un très bon niveau de coopération avec les autorités birmanes sur l'assistance aux victimes du cyclone Nargis, dans le delta de l'Irrawaddy.
Cette coopération a été engagée après la visite de Ban Ki-moon qui, fin mai, a débloqué une situation humanitaire désespérée en allant rencontrer le numéro un du régime, le général Than Shwe. La séparation des questions humanitaires et politiques était alors jugée inévitable ; Ibrahim Gambari, l'envoyé spécial du secrétaire général pour la Birmanie, n'était pas du voyage et il ne fut question ni d'Aung San Suu Kyi ni de réformes politiques pendant cette entrevue. Mais, selon des sources de l'ONU, Ban Ki-moon indiqua qu'il pourrait revenir plus tard pour discuter d'autres questions.
L'occasion s'est présentée en décembre, MM. Ban et Gambari devant se rendre en Thaïlande pour assister au sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) le 18 décembre. A l'issue de la réunion du groupe de Myanmar, fin septembre, le ministre singapourien des affaires étrangères, George Yeo, avait estimé que le secrétaire général ne "devrait retourner en Birmanie que s'il y avait de clairs signes de progrès". Aujourd'hui, reconnaît un proche de Ban Ki-moon, "il ne semble pas que les conditions soient réunies" pour une visite du secrétaire général de l'ONU.
La séparation de l'humanitaire et du politique était-elle une erreur ? L'assistance fournie par la communauté internationale après le cyclone a-t-elle eu pour effet involontaire de renforcer la junte ? Les avis sont partagés. Un expert pense que l'ONU a "raté l'occasion d'utiliser Nargis comme levier pour étendre l'action humanitaire à d'autres parties du pays" où les besoins sont immenses : "Peut-être s'est-on laissé entraîner par l'élan humanitaire, sans analyser les conséquences politiques ".
Pour le représentant de la France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert, "il va falloir rompre le silence autour de ce qui se passe en Birmanie ". D'autres, au contraire, considèrent que l'aide humanitaire ne doit pas être utilisée comme un levier politique et que la situation birmane actuelle offre des possibilités qu'il faut exploiter par "un engagement maximum". Selon l'un de ces spécialistes de la Birmanie, deux transitions sont en cours dans le pays : le changement de génération au sein de l'armée, qui va faire apparaître dans les mois qui viennent de nouveaux personnages à des postes élevés, et le processus électoral de 2010 qui, bien que non démocratique, fournit l'occasion d'un renouvellement de personnel. "2009 va être la période la plus fluide qu'on ait connue depuis longtemps en Birmanie. C'est le moment d'y pénétrer et d'essayer d'influer le plus possible", dit cet expert.
Philippe Bolopion (à New York, Nations unies) et Isabelle Tournier
Libellés :
prisonniers politiques
mercredi, novembre 12, 2008
COMMENT CA MARCHE LA JUSTICE EN BIRMANIE?????????????
Depuis toujours , la junte n'arrête pas de dire au monde entier que il n'y a pas de prisonnier politiques en Birmanie........et même Aung San Suu Kyi a été en résidence surveillant pour sa sécurité.
Mais depuis quelques semaine, dans le prison de Insein, les prisonniers politiques vivent en enfer y compris avec leurs avocats.
Rappelant un peu des faits, peu avant la révolution Saffron de l'année dernière, les étudiants de la génération 88 et quelques civiles ont marché dans le but de montrer que la hausse des prix des caburant ne permettent pas au quotidien des birmans de pouvoir survivre.
Peu de temps après , Ko Min Ko Naing, Ko Ko Gyi et près de trentaines de la génération 88 ont été arrêté sans motifs et mis en Prison. Pendant plus de dix mois leurs arrestation n'ont pas été jugés........mais ils ont étaient traité comme des prisonniers politiques.
En plus, au moment de leurs procès; leurs avocats ne peuvent pas questionner librement aux témoines de la junte, leurs familles ne peuvent pas assiter aux procès.
Ce sont des raisons qui ont fait aux prisonniers de ne plus suivre aux procès et de ne pas croire en justice, ils demandent leurs avocats de ne plus suivre le procès,,,,,,,,voilà le résultat....
Quatre avocats des prisonniers politiques ont été arrêté, plus de 4 mois de peine de prison, parce que leurs client demandent de ne plus suivre le procès injuste.Cet exemple fait aux autres avocats de ne plus defendre tout opposant .Il n'y a pas d'égalité dans la justice en Birmanie.....c'est pour cela La Commission des droits del'homme en Asie demande aux avocats internationaux de faire la demande de la libération de ces 4 avocats.
Ko Minn Ko Naing et cinq autre chefs étudiant ont été transféré au prison de MAUPIN et plus de six mois de prison.
Et pour couronné tout, pendant l'arrestation de leurs avocats, la restes des prisonniers politiques ont été jugé sans la présence de tierce personne, minimum 65 ans de peine de prison pour chaqu'un de 14 étudiants de la génération 88.
Aussi, le bloggeur Nay Phone Latt a été jugé de 20 ans de peine de prison.
Même les moines et les nonnes ont été jugé des peines de prison minimum 19 ans.
C'est un avertissement pour tout opposant que, il ne faut pas défier à la junte, car ils n'ont pas seulemnt des armes contre sa peuple mais la justice est dans leur main pour régner la dictature dans le pays......et pour la junte, c'est un pas vers la Démocratie sans aucun prisonniers politiques en Birmanie.
Les noms de trois avocats
U AUNG THEIN
U NYI NYI HTWE (6 mois de peine de prison)
U KHIN MAUNG SHEIN
La quatrième essaie de s'en fuit
U Saw Kyaw Kyaw Minn
Jusqu'à maintenant la pression internationale sur la junte ne change rien la situation en Birmanie pour la Démocratie, parce qu'il n'y a pas de sanction important sur la junte militaire; donc la junte s'en fou la communauté international. La communauté international est responsable pour défendre Les Droits de L'Homme et la Démocratie en Birmanie.
Mais depuis quelques semaine, dans le prison de Insein, les prisonniers politiques vivent en enfer y compris avec leurs avocats.
Rappelant un peu des faits, peu avant la révolution Saffron de l'année dernière, les étudiants de la génération 88 et quelques civiles ont marché dans le but de montrer que la hausse des prix des caburant ne permettent pas au quotidien des birmans de pouvoir survivre.
Peu de temps après , Ko Min Ko Naing, Ko Ko Gyi et près de trentaines de la génération 88 ont été arrêté sans motifs et mis en Prison. Pendant plus de dix mois leurs arrestation n'ont pas été jugés........mais ils ont étaient traité comme des prisonniers politiques.
En plus, au moment de leurs procès; leurs avocats ne peuvent pas questionner librement aux témoines de la junte, leurs familles ne peuvent pas assiter aux procès.
Ce sont des raisons qui ont fait aux prisonniers de ne plus suivre aux procès et de ne pas croire en justice, ils demandent leurs avocats de ne plus suivre le procès,,,,,,,,voilà le résultat....
Quatre avocats des prisonniers politiques ont été arrêté, plus de 4 mois de peine de prison, parce que leurs client demandent de ne plus suivre le procès injuste.Cet exemple fait aux autres avocats de ne plus defendre tout opposant .Il n'y a pas d'égalité dans la justice en Birmanie.....c'est pour cela La Commission des droits del'homme en Asie demande aux avocats internationaux de faire la demande de la libération de ces 4 avocats.
Ko Minn Ko Naing et cinq autre chefs étudiant ont été transféré au prison de MAUPIN et plus de six mois de prison.
Et pour couronné tout, pendant l'arrestation de leurs avocats, la restes des prisonniers politiques ont été jugé sans la présence de tierce personne, minimum 65 ans de peine de prison pour chaqu'un de 14 étudiants de la génération 88.
Aussi, le bloggeur Nay Phone Latt a été jugé de 20 ans de peine de prison.
Même les moines et les nonnes ont été jugé des peines de prison minimum 19 ans.
C'est un avertissement pour tout opposant que, il ne faut pas défier à la junte, car ils n'ont pas seulemnt des armes contre sa peuple mais la justice est dans leur main pour régner la dictature dans le pays......et pour la junte, c'est un pas vers la Démocratie sans aucun prisonniers politiques en Birmanie.
Les noms de trois avocats
U AUNG THEIN
U NYI NYI HTWE (6 mois de peine de prison)
U KHIN MAUNG SHEIN
La quatrième essaie de s'en fuit
U Saw Kyaw Kyaw Minn
Jusqu'à maintenant la pression internationale sur la junte ne change rien la situation en Birmanie pour la Démocratie, parce qu'il n'y a pas de sanction important sur la junte militaire; donc la junte s'en fou la communauté international. La communauté international est responsable pour défendre Les Droits de L'Homme et la Démocratie en Birmanie.
dimanche, novembre 02, 2008
LA JUSTICE EN BIRMANIE
Est ce qu il y a la justice en Birmanie?????????? non, surtout pour pas pour un prisonnier politique dans le prison de INSEIN.
Depuis un an les autorites ont faire arrete les chefs etudiants de la Generation 88, sans donner le motif de leurs arrestation, et voila il y a quelque mois la junte essaie de trouver un raison valable pour les mettre en prisons, mais ils ne laissent pas faire.
Comme la justice nest pas faire les chefs de;andent d4arreter de poursuivre le procesm et le resultat, ils punissent ces prisonniers en changeant le prison.
Ils donnent six mois de peine de prison et ces prisonniers sont transferer au prison de MAUPIN qui se trouve 4 heures de routes de YGN, sana prevenir leurs familles et leurs avocats, donc on demande est ce qu il y a la justice en Birmanie.
Depuis un an les autorites ont faire arrete les chefs etudiants de la Generation 88, sans donner le motif de leurs arrestation, et voila il y a quelque mois la junte essaie de trouver un raison valable pour les mettre en prisons, mais ils ne laissent pas faire.
Comme la justice nest pas faire les chefs de;andent d4arreter de poursuivre le procesm et le resultat, ils punissent ces prisonniers en changeant le prison.
Ils donnent six mois de peine de prison et ces prisonniers sont transferer au prison de MAUPIN qui se trouve 4 heures de routes de YGN, sana prevenir leurs familles et leurs avocats, donc on demande est ce qu il y a la justice en Birmanie.
jeudi, octobre 16, 2008
LA FAMINE DE LA BIRMANIE
BIRMANIE était un pays riche avant la prise de pouvoir par la junte;
En Asie du Sud-Est c'est le premier pays qui a construit son aéroport international;
Mais maintenant tout ça est loin.
Le peuple birman cultive leur riz pour subir la famine.
Récement la junte a signé le contrat de location de quelque 50000 hectars de rizières aux bengladish.
Or ces rizières n'ont pas paru du jour au lendemain par la junte, mais nos ancêtres birmans qui ont travailler ces terres avec beaucoup d'effort.
Du nord au sud, au long des frontières (chine, thai, inde , banglasdesh) de jour en jour il y a des birmans qui deviennent travailleurs clandestins faute de travail dans le pays.
Les parents qui fait travailler leurs enfants (8 à 14ans) pour la survie de la famille.
La prostitution devient un travail légal même à Yangon facilement.
Et la nouvelle generation s'interesse de plus en plus aux jeux et aux paris.
Dans la province de la birmanie, il y a des familles qui sucidient manque de nourritutre.
Même dans l'armée les soldats s'en fuit .......alors croyez moi.
Le peuple birman subissent la famine dans le silence ......et personnes ne l'entend.
En Asie du Sud-Est c'est le premier pays qui a construit son aéroport international;
Mais maintenant tout ça est loin.
Le peuple birman cultive leur riz pour subir la famine.
Récement la junte a signé le contrat de location de quelque 50000 hectars de rizières aux bengladish.
Or ces rizières n'ont pas paru du jour au lendemain par la junte, mais nos ancêtres birmans qui ont travailler ces terres avec beaucoup d'effort.
Du nord au sud, au long des frontières (chine, thai, inde , banglasdesh) de jour en jour il y a des birmans qui deviennent travailleurs clandestins faute de travail dans le pays.
Les parents qui fait travailler leurs enfants (8 à 14ans) pour la survie de la famille.
La prostitution devient un travail légal même à Yangon facilement.
Et la nouvelle generation s'interesse de plus en plus aux jeux et aux paris.
Dans la province de la birmanie, il y a des familles qui sucidient manque de nourritutre.
Même dans l'armée les soldats s'en fuit .......alors croyez moi.
Le peuple birman subissent la famine dans le silence ......et personnes ne l'entend.
jeudi, septembre 25, 2008
Les consequences de la libération des prisonniers
Au début de la semaine la junte a libéré plus de 9200 prisonniers dont seulement 9 prisonniers politiques et les restes sont les prisonniers criminales.
Alors pourqoui cette libération et quelles sont les conséquences?????
Tout simplement pour que la pression international diminue, la junte a montré sa bonne volonté en libérant U Win Tin et huit autres prisonniers politiques parmi ces 9200 libérations.
La vrai raison est que faire libérer les prisons pour pouvoir mettre les opposants, les militants et les prisonniers politiques.
Car après un an de la révolution saffron, le nombre des prisonniers politiques a doublé et sans cesse.
En plus de cela, l'armé équipe avec ces prisonniers criminals pour les prochains jours;
si jamais il y aurait une manifestation ou un défilé , des participants sera massacré par les prisonniers qui viennent de sortir de prisons. Car la junte payera et fournira ces gens là pour ces occassion.
C'est comme ça que la famaus association UNSDC a été créé.
Ces gens là n'ont peur de rien et prête à tout.
Alors tout ceux qui facilitent la libération des neuf prisonniers parmi 9200 libération encourage le massacre du 50 millions birmans.
Chaque geste de la junte a sa raison, donc n'espère jamais que la junte montrera sa bonne volonté.
Alors pourqoui cette libération et quelles sont les conséquences?????
Tout simplement pour que la pression international diminue, la junte a montré sa bonne volonté en libérant U Win Tin et huit autres prisonniers politiques parmi ces 9200 libérations.
La vrai raison est que faire libérer les prisons pour pouvoir mettre les opposants, les militants et les prisonniers politiques.
Car après un an de la révolution saffron, le nombre des prisonniers politiques a doublé et sans cesse.
En plus de cela, l'armé équipe avec ces prisonniers criminals pour les prochains jours;
si jamais il y aurait une manifestation ou un défilé , des participants sera massacré par les prisonniers qui viennent de sortir de prisons. Car la junte payera et fournira ces gens là pour ces occassion.
C'est comme ça que la famaus association UNSDC a été créé.
Ces gens là n'ont peur de rien et prête à tout.
Alors tout ceux qui facilitent la libération des neuf prisonniers parmi 9200 libération encourage le massacre du 50 millions birmans.
Chaque geste de la junte a sa raison, donc n'espère jamais que la junte montrera sa bonne volonté.
vendredi, septembre 19, 2008
Septembre 2007- Septembre 2008
Cela fait déjà un an que la revolution Saffron a commencé. Je dis bien commencé, car ce n'est pas encore terminer, tant que la junte ne demandera pas Pardon aux moines.
Comme vous savez tous, la révolution saffron était la grande défilé pacifique dans les rues par les moines, qui ont été abattu par la junte.
Certaines moines ont en prison, certaines ont disparus et encore les sacrifices des vies humaines.
C'était une grande défilé des moines et des civiles depuis 1988, tout simplement pour demander les conditions des vies meilleurs.
Avant la révolution Saffron, il y a près de mille prisonnier politiques, mais pendant un an le nombre des prisonniers politique a doublé. La junte ne cesse d'arrêter tout personnes suspects y compris les moines.
Même les civiles n'osent plus faire des offrandes car tout personnes entrent au monastère deviennent suspect.
les monastères ont pris d'assut en pleine nuit par l'armé, les offrandes de la monastère ont prise même l'argent des donnation.
Même ces pressions fait par la junte, les moines ont les premières qui donnent secours au sinistrés de NARGIS.
Alors, mêm si il n'y a plus de défilé, les moines ont toujours en mouvement car ils exerce "PATTA NAT KUZA NA KAN", c'est à dire ne pas accepter tout offrande par les autoritaires.N'oublions pas......La revolution Saffron est un pas pour la Democratie en Birmanie.
Comme vous savez tous, la révolution saffron était la grande défilé pacifique dans les rues par les moines, qui ont été abattu par la junte.
Certaines moines ont en prison, certaines ont disparus et encore les sacrifices des vies humaines.
C'était une grande défilé des moines et des civiles depuis 1988, tout simplement pour demander les conditions des vies meilleurs.
Avant la révolution Saffron, il y a près de mille prisonnier politiques, mais pendant un an le nombre des prisonniers politique a doublé. La junte ne cesse d'arrêter tout personnes suspects y compris les moines.
Même les civiles n'osent plus faire des offrandes car tout personnes entrent au monastère deviennent suspect.
les monastères ont pris d'assut en pleine nuit par l'armé, les offrandes de la monastère ont prise même l'argent des donnation.
Même ces pressions fait par la junte, les moines ont les premières qui donnent secours au sinistrés de NARGIS.
Alors, mêm si il n'y a plus de défilé, les moines ont toujours en mouvement car ils exerce "PATTA NAT KUZA NA KAN", c'est à dire ne pas accepter tout offrande par les autoritaires.N'oublions pas......La revolution Saffron est un pas pour la Democratie en Birmanie.
jeudi, septembre 18, 2008
VINGT ANS DEJA
Aujourd'hui , le 18 Septembre est vingtième année que la junte a pris le pouvoir en Birmanie.
Pendant ces 20 ans, les démocrates birmans ne restent pas du tout les bras croisé; ils ont essayé avec tout les moyens pour avoir la démocratie en Birmanie.......
Il y a eu beaucoup de sacrifices des vies humaines, et des vies entiers des civiles, des étudiants, des moines.
Mais tout simplement la junte a le pouvoir et les armes. Le peuple birman est leur propre ennemi pour la junte, surtout les opposants.
Ce n'est pas seulement un opposant est en danger mais tout la famille.
En plus après la prises de pouvoir, la junte a commencé de changer tout les manuel éducatif pour la nouvelle generation, donc les jeunes ne savent plus l'histoire de la Birmanie.
A chaque manifestation, le défilé, les participants ont torturé, les peines de prisons de longue durée. Comme ça le sang a coulé assez dans la terreur.
A vrai dire, le monde entier a fermé les yeux. Car jusqu'à maintenant il n'y a jamais eu des vraies résolution pour la Birmanie.
TOTAL est le premier grande investisseur étranger qui a soutenue la junte financièrement, sans TOTAL la junte aurais s'écouler.....
Pendant que BAN-KI-MOON était ministre au corée du sud, il a fermé les yeux sur l'affaire des vents des armes par DAEWOO entreprise à la junte birman, pour tuer des civiles.
En tout cas, les peuple birmans sont les premiers victimes pendant ces vinght années de souffrance.
Alors pensez vous que ilsont encore le courage pour attendre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Comme AUNG SAN SUU KYI avait dit; vous avez votre liberté, alors utilisez le votre pour avoir notre liberté;
Pendant ces 20 ans, les démocrates birmans ne restent pas du tout les bras croisé; ils ont essayé avec tout les moyens pour avoir la démocratie en Birmanie.......
Il y a eu beaucoup de sacrifices des vies humaines, et des vies entiers des civiles, des étudiants, des moines.
Mais tout simplement la junte a le pouvoir et les armes. Le peuple birman est leur propre ennemi pour la junte, surtout les opposants.
Ce n'est pas seulement un opposant est en danger mais tout la famille.
En plus après la prises de pouvoir, la junte a commencé de changer tout les manuel éducatif pour la nouvelle generation, donc les jeunes ne savent plus l'histoire de la Birmanie.
A chaque manifestation, le défilé, les participants ont torturé, les peines de prisons de longue durée. Comme ça le sang a coulé assez dans la terreur.
A vrai dire, le monde entier a fermé les yeux. Car jusqu'à maintenant il n'y a jamais eu des vraies résolution pour la Birmanie.
TOTAL est le premier grande investisseur étranger qui a soutenue la junte financièrement, sans TOTAL la junte aurais s'écouler.....
Pendant que BAN-KI-MOON était ministre au corée du sud, il a fermé les yeux sur l'affaire des vents des armes par DAEWOO entreprise à la junte birman, pour tuer des civiles.
En tout cas, les peuple birmans sont les premiers victimes pendant ces vinght années de souffrance.
Alors pensez vous que ilsont encore le courage pour attendre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Comme AUNG SAN SUU KYI avait dit; vous avez votre liberté, alors utilisez le votre pour avoir notre liberté;
vendredi, août 29, 2008
L'EHEC DE Mr. GAMBARI
Monsieur Gambari, l'émissaire de l'ONU pour la Birmanie a visité Six fois en Birmanie.
Mais maintenant on voit bien que il a échoué son mission en tant que l'envoyé spéciale de BAN-Ki-MOON.
Or tout les fois si Dictateur Than Shwe a refusé pour rencontrer, on ne parle pas beaucoup; mis une fois que Mme Aung San Suu Kyi a refusé sa rencontre on fait coulé beaucoup d'encre aux média propagan de la junte.
En fait, Mr Gambari ne travaille pas pour les Nations Unies, il travaille pour la junte.
Au lieu de proposer la junte de parler en direct opposante, il dis à NLD pour participer les élection de 2010.
Pendant ses missions, Aung San Suu Kyi a été renouvelé un an de sa residence surveillé, plus de arrestation sur les opposants, les votes du mois de Mai pour la constitution ont gagné en faveur de la junte avec trucage et plus de pauvreté pour la population.
Le cyclone Nargis a montré que le peuple birman est souffert sous la junte.
Alors qu'est ce qu'il a pu faire??????
Si il peut réussir son premier objectif : la libération immédiat de Aung San Suu Kyi et tout les prisonniers politiques........c'est pas mal
Sinon, Mr Gambari est un pion de la junte comme les autres émissaires de L'onu depuis 20 ans.
N'oubliez pas que; pour le peuple birman et la birmanie Aung San Suu kyi est la clé de tout les résolution pour la démocratie en Birmanie
Mais maintenant on voit bien que il a échoué son mission en tant que l'envoyé spéciale de BAN-Ki-MOON.
Or tout les fois si Dictateur Than Shwe a refusé pour rencontrer, on ne parle pas beaucoup; mis une fois que Mme Aung San Suu Kyi a refusé sa rencontre on fait coulé beaucoup d'encre aux média propagan de la junte.
En fait, Mr Gambari ne travaille pas pour les Nations Unies, il travaille pour la junte.
Au lieu de proposer la junte de parler en direct opposante, il dis à NLD pour participer les élection de 2010.
Pendant ses missions, Aung San Suu Kyi a été renouvelé un an de sa residence surveillé, plus de arrestation sur les opposants, les votes du mois de Mai pour la constitution ont gagné en faveur de la junte avec trucage et plus de pauvreté pour la population.
Le cyclone Nargis a montré que le peuple birman est souffert sous la junte.
Alors qu'est ce qu'il a pu faire??????
Si il peut réussir son premier objectif : la libération immédiat de Aung San Suu Kyi et tout les prisonniers politiques........c'est pas mal
Sinon, Mr Gambari est un pion de la junte comme les autres émissaires de L'onu depuis 20 ans.
N'oubliez pas que; pour le peuple birman et la birmanie Aung San Suu kyi est la clé de tout les résolution pour la démocratie en Birmanie
mercredi, août 13, 2008
Arnaque aux sinistrés de NARGIS
Vous n'allez pas me croire......mais c'est la réalité.
A BOGALAY, dans la région où le cyclone a dévasté il y a eu une grande arnaque aux sinistrés.
L'entreprise " HTOO" , donc l'entrepreneur millionnaire TAYZA, qui est le gendre de Général THAN SHWE, a eu des contarts pour la reconstruction de la ville sur le plan immobilier.
Cette entreprise a utilisé des sinistrés comme ouvriers, et revendre les maisons construites par ces ouvriers ,de crédit sur trois ans.
Mais sans régler les maind'oeuvres, sans payer les travailleurs sinitrés, au total plus de 150 000$ (ce qui est énorme pour les birmans)........
Comme ci le passage de cyclone dans cette région ne suffisait pas....
A BOGALAY, dans la région où le cyclone a dévasté il y a eu une grande arnaque aux sinistrés.
L'entreprise " HTOO" , donc l'entrepreneur millionnaire TAYZA, qui est le gendre de Général THAN SHWE, a eu des contarts pour la reconstruction de la ville sur le plan immobilier.
Cette entreprise a utilisé des sinistrés comme ouvriers, et revendre les maisons construites par ces ouvriers ,de crédit sur trois ans.
Mais sans régler les maind'oeuvres, sans payer les travailleurs sinitrés, au total plus de 150 000$ (ce qui est énorme pour les birmans)........
Comme ci le passage de cyclone dans cette région ne suffisait pas....
mardi, août 12, 2008
La situaion en Birmanie a changé de jour en jour pour le pire.
Plus de arrestation aux opposants , plus de pauvreté à cause de la crise économique, plus de famine pour les sinistrés de NARGIS.....
à part ça la quotidienne des birmans continuent sous la terreur.
Au alentours de 8 août la junte a su montré leur liberté inhumaine en arrêtant les opposants sans raisons......mais pendant court séjour de MR. QUANTANA , la junte essaie de cacher leur vraie visage.
Même Aung San Su Kyi n'a pas pu faire l'appel pour sa désignation de résident surveillé...
C'est ce qui se passe en ville....alors quelle sont des vrais situations dans la province!!!!!!!
Inimaginable, même un repas pour tout les membres de la famille devient un luxe, il faut travailler 15h par jour pour payer aux autoritaires sous forme d'impôt sans faire pour soi-même, faire déscolariser les enfants pour pouvoir survivre la famillle et bien d'autres encore.....
Voilà la situation en Birmanie......
Plus de arrestation aux opposants , plus de pauvreté à cause de la crise économique, plus de famine pour les sinistrés de NARGIS.....
à part ça la quotidienne des birmans continuent sous la terreur.
Au alentours de 8 août la junte a su montré leur liberté inhumaine en arrêtant les opposants sans raisons......mais pendant court séjour de MR. QUANTANA , la junte essaie de cacher leur vraie visage.
Même Aung San Su Kyi n'a pas pu faire l'appel pour sa désignation de résident surveillé...
C'est ce qui se passe en ville....alors quelle sont des vrais situations dans la province!!!!!!!
Inimaginable, même un repas pour tout les membres de la famille devient un luxe, il faut travailler 15h par jour pour payer aux autoritaires sous forme d'impôt sans faire pour soi-même, faire déscolariser les enfants pour pouvoir survivre la famillle et bien d'autres encore.....
Voilà la situation en Birmanie......
mardi, juin 24, 2008
Quoi de neuf en Birmanie........
C'est le début de mousson en Birmanie et les paysans de la région du délta ( zone sinitrés de NARGIS) essaient pour pouvoir commencer la culture de riz.
Mais l'ennuie est que tout les sinistrés n'ont pas reçu des aides nécessaire pour démarrer la saison.Certains ont reçu des machines pour travailler dans les fermes....mais payant à crédit.
Certaines n'ont pas les machines mais les vaches et les buffles pour travailler....mais comme ces animaux ne sont pas de régions pas facile à les faire travailler où la terre n'est pas prête.
Si ces paysans ne peuvent pas cultiver cette saison...il y aura la ruputre de prodution de riz pour l'année prochaine.
Mais les Généraux n'ont aucun souci car à l'heure actuel ils ont occupé pour les changement de poste pour les Généraux. Bien évidement Than Shwe mets ses hommes de confiance dans les postes important pour que le pouvoir reste dans sa possession.
Mais l'ennuie est que tout les sinistrés n'ont pas reçu des aides nécessaire pour démarrer la saison.Certains ont reçu des machines pour travailler dans les fermes....mais payant à crédit.
Certaines n'ont pas les machines mais les vaches et les buffles pour travailler....mais comme ces animaux ne sont pas de régions pas facile à les faire travailler où la terre n'est pas prête.
Si ces paysans ne peuvent pas cultiver cette saison...il y aura la ruputre de prodution de riz pour l'année prochaine.
Mais les Généraux n'ont aucun souci car à l'heure actuel ils ont occupé pour les changement de poste pour les Généraux. Bien évidement Than Shwe mets ses hommes de confiance dans les postes important pour que le pouvoir reste dans sa possession.
mardi, juin 17, 2008
MYANMAR: Les besoins en hébergement d’urgence toujours importants
BANGKOK, 17 juin 2008 (IRIN)
- Six semaines après le passage du cyclone Nargis dans le delta de l’Ayeyarwady, au Myanmar, un grand nombre de rescapés ne bénéficient toujours pas d’un hébergement d’urgence adéquat pour les protéger des fortes averses de la mousson, et sont ainsi plus exposés au risque de contracter des maladies. Un grand nombre de rescapés ont tenté de se construire un hébergement pour se protéger des intempéries à l’aide de matériaux naturels traditionnels, tels que les feuilles de palmier, selon plusieurs travailleurs humanitaires, qui se sont déplacés à travers le delta touché.
Ces refuges improvisés, ont-ils expliqué, ne résistent toutefois pas à l’eau. « Six semaines plus tard, il y a encore des gens qui n’ont pas de toit sur la tête », a déploré John Sparrow, porte-parole de la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR), qui vient de revenir du delta.
« Beaucoup de gens ont monté des refuges temporaires, mais ils restent malgré tout totalement démunis. Ils sont tenaces, et ils font tout ce qu’ils peuvent par eux-mêmes, mais cela ne suffit pas ».
À l’heure actuelle, les organisations humanitaires distribuent des bâches de protection, mais leurs efforts ont été entravés par la pénurie de matériel, aggravée par une demande en équipements d’urgence semblables pour les rescapés du tremblement de terre de Sichuan, en Chine voisine. Problèmes logistiques Les organisations sont également confrontées à des difficultés logistiques pour acheminer les bâches dans les régions touchées et les remettre entre les mains des rescapés.
La semaine dernière, selon les estimations de la FICR, seules 22 pour cent des personnes dans le besoin s’étaient vu délivrer du matériel de secours par les organisations internationales.
Dans des abris temporairesEt s’il est vrai que la distribution s’accélère désormais, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) estime qu’il faudrait encore 500 000 bâches supplémentaires.
Le 13 juin, selon les estimations d’OCHA, seuls 160 000 ménages avaient reçu un hébergement d’urgence, généralement sous la forme d’une bâche de plastique. Graham Eastmond, installé à Bangkok, occupe le poste de coordinateur à l’Emergency Shelter Cluster, un groupe de coordination, composé d’agences des Nations Unies et d’organisations non-gouvernementales (ONG). Selon lui, d’autres bâches arriveront bientôt sur place. Déjà, le département américain de la Défense en a commandé environ 125 000, qui seront prêtes à être distribuées dès le 19 juin, et 110 000 autres, destinées à la FICR, sont déjà en route pour le Myanmar.
La plupart des rescapés qui ont reçu ces bâches ont encore besoin de se voir délivrer des nécessaires ménagers, et notamment des moustiquaires, des couvertures et autres équipements, selon M. Eastmond.
Le cyclone Nargis (et l’onde de tempête qui l’a suivi) a fait quelque 133 000 morts et disparus, lorsqu’il s’est abattu sur le pays les 2 et 3 mai derniers, laissant environ 2,4 millions de personnes entièrement démunies. Besoin d’évaluations Les organisations humanitaires ne connaissent toujours pas le nombre exact des foyers gravement endommagés ou totalement détruits au cours de la catastrophe, mais elles sont en train de réaliser un état des lieux minutieux, qui devrait être achevé d’ici au 24 juin. Cette initiative mobilise plus de 250 représentants des agences des Nations Unies, de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), de la Banque mondiale, de la Banque asiatique de développement, de la FICR, et de 18 ministères birmans ; dans le cadre de cette initiative, des évaluations de terrain détaillées seront menées dans les 30 communes les plus gravement touchées.
« Nous avons des difficultés, de manière générale, avec le flux d’information », a indiqué M. Eastmond à IRIN, ajoutant que l’évaluation serait fort utile pour permettre aux organisations de mieux adapter leur intervention.
Pour l’instant, d’après les estimations de l’Emergency Shelter Cluster, environ 480 000 familles de la région touchée ont perdu leur moyen d’hébergement, bien qu’il s’agisse d’une statistique préliminaire et très approximative, prévient l’organisme.
Femmes enceintes et enfants sont parmi les plus vulnérables.Des dizaines de milliers de rescapés ont quitté les campements temporaires pour retourner dans leurs villages ; selon un rapport publié le 9 juin par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), les conditions de vie des rapatriés sont « extrêmement déplorables » dans certains villages de Labutta, une région durement frappée par la catastrophe, où se sont rendues les équipes de terrain de l’agence onusienne, et il est urgent d’envoyer d’autres bâches sur place.
M. Sparrow a rapporté qu’il avait rencontré une femme, mère de cinq enfants, dont un nourrisson de sept mois, qui avait réussi à monter un petit refuge ouvert. Lorsqu’il lui a demandé comment elle protégeait son bébé des pluies de la mousson, celui-ci ayant déjà développé des problèmes respiratoires, la jeune mère a répondu : « je le serre plus fort ». Une autre travailleuse humanitaire a indiqué que les bénéficiaires des bâches les utilisaient essentiellement pour protéger de l’eau les structures qu’ils avaient construites eux-mêmes à partir de matériaux naturels. « Quand ils les reçoivent, ils disent "merci, maintenant, nous allons vraiment bien dormir ce soir" », a-t-elle expliqué.
Pourtant, selon M. Eastmond, alors même que la distribution des bâches s’accélère, les organisations commencent à débattre de la meilleure manière de couvrir les besoins des populations en hébergement à long terme.
Des équipes sont en train de recenser dans le détail les matériaux de construction en circulation sur les marchés locaux, et d’identifier les travailleurs qualifiés susceptibles d’aider à la construction d’habitations. « La prochaine étape sera celle du relèvement rapide, au cours de laquelle les populations recevront du matériel pour reconstruire leurs maisons. Nous devrions tenter de déterminer la meilleure façon de le faire, ce qu’un kit standard d’aide devrait contenir, en ayant pour objectif de produire un refuge adapté pour une famille. Il y a beaucoup à faire », a-t-il estimé.
BANGKOK, 17 juin 2008 (IRIN)
- Six semaines après le passage du cyclone Nargis dans le delta de l’Ayeyarwady, au Myanmar, un grand nombre de rescapés ne bénéficient toujours pas d’un hébergement d’urgence adéquat pour les protéger des fortes averses de la mousson, et sont ainsi plus exposés au risque de contracter des maladies. Un grand nombre de rescapés ont tenté de se construire un hébergement pour se protéger des intempéries à l’aide de matériaux naturels traditionnels, tels que les feuilles de palmier, selon plusieurs travailleurs humanitaires, qui se sont déplacés à travers le delta touché.
Ces refuges improvisés, ont-ils expliqué, ne résistent toutefois pas à l’eau. « Six semaines plus tard, il y a encore des gens qui n’ont pas de toit sur la tête », a déploré John Sparrow, porte-parole de la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR), qui vient de revenir du delta.
« Beaucoup de gens ont monté des refuges temporaires, mais ils restent malgré tout totalement démunis. Ils sont tenaces, et ils font tout ce qu’ils peuvent par eux-mêmes, mais cela ne suffit pas ».
À l’heure actuelle, les organisations humanitaires distribuent des bâches de protection, mais leurs efforts ont été entravés par la pénurie de matériel, aggravée par une demande en équipements d’urgence semblables pour les rescapés du tremblement de terre de Sichuan, en Chine voisine. Problèmes logistiques Les organisations sont également confrontées à des difficultés logistiques pour acheminer les bâches dans les régions touchées et les remettre entre les mains des rescapés.
La semaine dernière, selon les estimations de la FICR, seules 22 pour cent des personnes dans le besoin s’étaient vu délivrer du matériel de secours par les organisations internationales.
Dans des abris temporairesEt s’il est vrai que la distribution s’accélère désormais, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) estime qu’il faudrait encore 500 000 bâches supplémentaires.
Le 13 juin, selon les estimations d’OCHA, seuls 160 000 ménages avaient reçu un hébergement d’urgence, généralement sous la forme d’une bâche de plastique. Graham Eastmond, installé à Bangkok, occupe le poste de coordinateur à l’Emergency Shelter Cluster, un groupe de coordination, composé d’agences des Nations Unies et d’organisations non-gouvernementales (ONG). Selon lui, d’autres bâches arriveront bientôt sur place. Déjà, le département américain de la Défense en a commandé environ 125 000, qui seront prêtes à être distribuées dès le 19 juin, et 110 000 autres, destinées à la FICR, sont déjà en route pour le Myanmar.
La plupart des rescapés qui ont reçu ces bâches ont encore besoin de se voir délivrer des nécessaires ménagers, et notamment des moustiquaires, des couvertures et autres équipements, selon M. Eastmond.
Le cyclone Nargis (et l’onde de tempête qui l’a suivi) a fait quelque 133 000 morts et disparus, lorsqu’il s’est abattu sur le pays les 2 et 3 mai derniers, laissant environ 2,4 millions de personnes entièrement démunies. Besoin d’évaluations Les organisations humanitaires ne connaissent toujours pas le nombre exact des foyers gravement endommagés ou totalement détruits au cours de la catastrophe, mais elles sont en train de réaliser un état des lieux minutieux, qui devrait être achevé d’ici au 24 juin. Cette initiative mobilise plus de 250 représentants des agences des Nations Unies, de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), de la Banque mondiale, de la Banque asiatique de développement, de la FICR, et de 18 ministères birmans ; dans le cadre de cette initiative, des évaluations de terrain détaillées seront menées dans les 30 communes les plus gravement touchées.
« Nous avons des difficultés, de manière générale, avec le flux d’information », a indiqué M. Eastmond à IRIN, ajoutant que l’évaluation serait fort utile pour permettre aux organisations de mieux adapter leur intervention.
Pour l’instant, d’après les estimations de l’Emergency Shelter Cluster, environ 480 000 familles de la région touchée ont perdu leur moyen d’hébergement, bien qu’il s’agisse d’une statistique préliminaire et très approximative, prévient l’organisme.
Femmes enceintes et enfants sont parmi les plus vulnérables.Des dizaines de milliers de rescapés ont quitté les campements temporaires pour retourner dans leurs villages ; selon un rapport publié le 9 juin par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), les conditions de vie des rapatriés sont « extrêmement déplorables » dans certains villages de Labutta, une région durement frappée par la catastrophe, où se sont rendues les équipes de terrain de l’agence onusienne, et il est urgent d’envoyer d’autres bâches sur place.
M. Sparrow a rapporté qu’il avait rencontré une femme, mère de cinq enfants, dont un nourrisson de sept mois, qui avait réussi à monter un petit refuge ouvert. Lorsqu’il lui a demandé comment elle protégeait son bébé des pluies de la mousson, celui-ci ayant déjà développé des problèmes respiratoires, la jeune mère a répondu : « je le serre plus fort ». Une autre travailleuse humanitaire a indiqué que les bénéficiaires des bâches les utilisaient essentiellement pour protéger de l’eau les structures qu’ils avaient construites eux-mêmes à partir de matériaux naturels. « Quand ils les reçoivent, ils disent "merci, maintenant, nous allons vraiment bien dormir ce soir" », a-t-elle expliqué.
Pourtant, selon M. Eastmond, alors même que la distribution des bâches s’accélère, les organisations commencent à débattre de la meilleure manière de couvrir les besoins des populations en hébergement à long terme.
Des équipes sont en train de recenser dans le détail les matériaux de construction en circulation sur les marchés locaux, et d’identifier les travailleurs qualifiés susceptibles d’aider à la construction d’habitations. « La prochaine étape sera celle du relèvement rapide, au cours de laquelle les populations recevront du matériel pour reconstruire leurs maisons. Nous devrions tenter de déterminer la meilleure façon de le faire, ce qu’un kit standard d’aide devrait contenir, en ayant pour objectif de produire un refuge adapté pour une famille. Il y a beaucoup à faire », a-t-il estimé.
jeudi, juin 12, 2008
Depuis le 6 juin, la police confisque les antennes satellites pour que les Birmans ne puissent plus accéder à l’information des médias étrangers.
Et le 8, la presse officielle a publié des articles dénigrant les médias étrangers. Plusieurs reporters ont été expulsés et il est impossible d’obtenir des visas de presse.“Nous demandons la libération immédiate de Zarganar. Cette arrestation est emblématique du mépris que la junte militaire éprouve vis-à-vis de ceux qui s’expriment librement.
Zarganar est un homme très connu dans le pays. A travers ses sketches et le blog qu’il tient depuis août 2007, il défend les droits de l’homme et dénonce le comportement de la junte au pouvoir. Il était devenu une véritable source d’informations“, ont déclaré les organisations.
La veille de son arrestation, le blogueur et artiste birman Zarganar a accordé une interview à une télévision étrangère. Il y condamnait l’attitude des autorités et évoquait l’équipe de 400 personnes qu’il avait réussi à mobiliser pour aider les victimes du cyclone malgré l’interdiction du gouvernement. Cette équipe travaillait en coopération avec une autre, fondée par un moine bouddhiste.Les autorités avaient affirmé à la famille de Zarganar qu’elles ne le retiendraient “que deux jours“, le temps de le soumettre à un interrogatoire.
“Beaucoup de journalistes sont empêchés de travailler librement et les médias étrangers font l’objet d’attaques dans la presse officielle, qui cherche à les discréditer. Les activistes constituent un relais d’informations essentiel à travers leurs témoignages sur Internet. Nous dénonçons l’attitude des autorités qui enferment sciemment les citoyens du delta de l’Irrawaddy dans le silence“, ont poursuivi les organisations.
Au cours des dernières semaines, plusieurs reporters étrangers, notamment de CNN et Time, ont été expulsés. D’autres se sont vu refuser un visa.Le 8 juin, le journal officiel Light of Myanmar a qualifié les radios étrangères d’“ennemis“. Les lecteurs pouvaient y lire ces lignes : “Le cyclone est passé. Malgré tout, l’ennemi a montré une face encore plus destructrice que Nargis. Il est temps que les radios étrangères et leurs complices apprennent que leurs instigations et leur propagande étaient inutiles. Ils devraient arrêter de rapporter des informations si formatées“ (voir le message sur le site de Reporters sans frontières).
D’après la presse en exil, la police confisque également les antennes satellites qui permettent aux citoyens de capter les chaînes étrangères. Une cinquantaine d’antennes satellites auraient été confisquées le 6 juin dans un magasin de Rangoon.
Par ailleurs, le bureau de la censure a interdit la publication des photos concernant le cyclone dans les numéros de certains journaux locaux mais également la diffusion du magazin Times des 26 mai et 2 juin, qui traitaient le sujet. (RSF)
Et le 8, la presse officielle a publié des articles dénigrant les médias étrangers. Plusieurs reporters ont été expulsés et il est impossible d’obtenir des visas de presse.“Nous demandons la libération immédiate de Zarganar. Cette arrestation est emblématique du mépris que la junte militaire éprouve vis-à-vis de ceux qui s’expriment librement.
Zarganar est un homme très connu dans le pays. A travers ses sketches et le blog qu’il tient depuis août 2007, il défend les droits de l’homme et dénonce le comportement de la junte au pouvoir. Il était devenu une véritable source d’informations“, ont déclaré les organisations.
La veille de son arrestation, le blogueur et artiste birman Zarganar a accordé une interview à une télévision étrangère. Il y condamnait l’attitude des autorités et évoquait l’équipe de 400 personnes qu’il avait réussi à mobiliser pour aider les victimes du cyclone malgré l’interdiction du gouvernement. Cette équipe travaillait en coopération avec une autre, fondée par un moine bouddhiste.Les autorités avaient affirmé à la famille de Zarganar qu’elles ne le retiendraient “que deux jours“, le temps de le soumettre à un interrogatoire.
“Beaucoup de journalistes sont empêchés de travailler librement et les médias étrangers font l’objet d’attaques dans la presse officielle, qui cherche à les discréditer. Les activistes constituent un relais d’informations essentiel à travers leurs témoignages sur Internet. Nous dénonçons l’attitude des autorités qui enferment sciemment les citoyens du delta de l’Irrawaddy dans le silence“, ont poursuivi les organisations.
Au cours des dernières semaines, plusieurs reporters étrangers, notamment de CNN et Time, ont été expulsés. D’autres se sont vu refuser un visa.Le 8 juin, le journal officiel Light of Myanmar a qualifié les radios étrangères d’“ennemis“. Les lecteurs pouvaient y lire ces lignes : “Le cyclone est passé. Malgré tout, l’ennemi a montré une face encore plus destructrice que Nargis. Il est temps que les radios étrangères et leurs complices apprennent que leurs instigations et leur propagande étaient inutiles. Ils devraient arrêter de rapporter des informations si formatées“ (voir le message sur le site de Reporters sans frontières).
D’après la presse en exil, la police confisque également les antennes satellites qui permettent aux citoyens de capter les chaînes étrangères. Une cinquantaine d’antennes satellites auraient été confisquées le 6 juin dans un magasin de Rangoon.
Par ailleurs, le bureau de la censure a interdit la publication des photos concernant le cyclone dans les numéros de certains journaux locaux mais également la diffusion du magazin Times des 26 mai et 2 juin, qui traitaient le sujet. (RSF)
Birmanie/cyclone: accès total pour les experts de l'Asean aux zones touchées
SINGAPOUR -
Des experts de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et des Nations unies vont avoir un accès total aux zones touchées par le cyclone Nargis en Birmanie, a annoncé jeudi le secrétaire général de l'Asean.
"Nous avons maintenant une équipe de plus de 250 personnes chargées d'évaluer l'après-Nargis, dans le Delta (...) Ils vont faire une évaluation globale et auront un accès total à la région touchée", a déclaré Surin Pitsuwan.
Une équipe de deux cents spécialistes de l'humanitaire mandatés par l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et l'ONU a commencé à se déployer la semaine dernière dans la région birmane du delta de l'Irrawaddy ravagée par le cyclone Nargis.
Cette équipe d'évaluation des besoins d'aide doit rendre ses conclusions mi-juillet.
Une première équipe, transportée par des hélicoptères du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU, va rendre un premier rapport sur la situation à l'occasion d'une recontre de l'Asean à Rangoun le 24 juin, a précisé le secrétaire général.
Le cyclone Nargis, qui s'est abattu les 2 et 3 mai sur la Birmanie, a fait officiellement plus de 133.600 morts ou disparus et 2,4 millions de sinistrés.
La moitié des habitants du delta de l'Irrawaddy n'ont toujours pas reçu d'aide internationale un mois après le passage du cyclone Nargis sur cette région du sud-ouest de la Birmanie, a déclaré mardi à Genève une porte-parole des Nations unies.
La junte birmane a déclaré mercredi avoir accordé plus de 900 visas à des étrangers après le cyclone Nargis, dans le but apparent de désamorcer les critiques selon lesquelles elle n'a pas fait assez, en liaison avec la communauté internationale, pour aider les rescapés.
Après trois semaines de blocages, le gouvernement des généraux avait assoupli sa position sur les mouvements des humanitaires étrangers, à la faveur d'une visite du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Les Nations unies ont déclaré que leurs employés obtenaient désormais davantage de visas mais des ONG signalent encore des problèmes et des restrictions dans l'accès au delta de l'Irrawaddy, la région la plus affectée par la catastrophe.
(©AFP / 12 juin 2008 07h10)
SINGAPOUR -
Des experts de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et des Nations unies vont avoir un accès total aux zones touchées par le cyclone Nargis en Birmanie, a annoncé jeudi le secrétaire général de l'Asean.
"Nous avons maintenant une équipe de plus de 250 personnes chargées d'évaluer l'après-Nargis, dans le Delta (...) Ils vont faire une évaluation globale et auront un accès total à la région touchée", a déclaré Surin Pitsuwan.
Une équipe de deux cents spécialistes de l'humanitaire mandatés par l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et l'ONU a commencé à se déployer la semaine dernière dans la région birmane du delta de l'Irrawaddy ravagée par le cyclone Nargis.
Cette équipe d'évaluation des besoins d'aide doit rendre ses conclusions mi-juillet.
Une première équipe, transportée par des hélicoptères du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU, va rendre un premier rapport sur la situation à l'occasion d'une recontre de l'Asean à Rangoun le 24 juin, a précisé le secrétaire général.
Le cyclone Nargis, qui s'est abattu les 2 et 3 mai sur la Birmanie, a fait officiellement plus de 133.600 morts ou disparus et 2,4 millions de sinistrés.
La moitié des habitants du delta de l'Irrawaddy n'ont toujours pas reçu d'aide internationale un mois après le passage du cyclone Nargis sur cette région du sud-ouest de la Birmanie, a déclaré mardi à Genève une porte-parole des Nations unies.
La junte birmane a déclaré mercredi avoir accordé plus de 900 visas à des étrangers après le cyclone Nargis, dans le but apparent de désamorcer les critiques selon lesquelles elle n'a pas fait assez, en liaison avec la communauté internationale, pour aider les rescapés.
Après trois semaines de blocages, le gouvernement des généraux avait assoupli sa position sur les mouvements des humanitaires étrangers, à la faveur d'une visite du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Les Nations unies ont déclaré que leurs employés obtenaient désormais davantage de visas mais des ONG signalent encore des problèmes et des restrictions dans l'accès au delta de l'Irrawaddy, la région la plus affectée par la catastrophe.
(©AFP / 12 juin 2008 07h10)
Je suis tellement étouffée par les sentiments que je n'arrive pas à m'exprimer pendant un certaines moment.
Maintenant je prends mon souffle, et voilà je m'exprime.......
Il y a de quoi à parler.
Avant je ne savais pas à quel pointe que la junte a de la chance.....maintenant la preuve.
Les donations, les aides humanitaires sera pour les généraux mais pas pour les sinitrés.
Dernièrment le ministre Soe thar a déclaré pendant une presse conférence que....tout les aides devaient passer par les ministères....accompagné des fonctionnaires.
Les donateurs privée , et individuel ont été empéché par tout les moyens sous peines de prisons pour que les aides n'arrivent pas aux sinistrés.
Alors Notre sécretaire générale Mr. Ban Ki Moon.....qu'allez vous faire????
Maintenant je prends mon souffle, et voilà je m'exprime.......
Il y a de quoi à parler.
Avant je ne savais pas à quel pointe que la junte a de la chance.....maintenant la preuve.
Les donations, les aides humanitaires sera pour les généraux mais pas pour les sinitrés.
Dernièrment le ministre Soe thar a déclaré pendant une presse conférence que....tout les aides devaient passer par les ministères....accompagné des fonctionnaires.
Les donateurs privée , et individuel ont été empéché par tout les moyens sous peines de prisons pour que les aides n'arrivent pas aux sinistrés.
Alors Notre sécretaire générale Mr. Ban Ki Moon.....qu'allez vous faire????
vendredi, mai 30, 2008
La junte birmane renforce son contrôle sur le pays
LE MONDE 27.05.08 15h22 • Mis à jour le 27.05.08 15h22
Tout en permettant aux expatriés des organisations non gouvernementales (ONG) étrangères, mardi 27 mai, de se rendre enfin dans les zones touchées, le 2 mai, par le typhon Nargis, la junte birmane resserre son étau sur le pays. Mardi, des dizaines d'hommes en uniforme et en civil ont pris position, à Rangoun, autour du domicile de l'opposante birmane, Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, et devant le siège de son parti.
Selon la radio d'opposition birmane, Democratic Voice of Burma (DVB), hébergée en Norvège, treize personnes ont été arrêtées ces derniers jours. Elles souhaitaient manifester lors de la visite, vendredi, du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en Birmanie et avant la dernière phase, samedi, du référendum sur la nouvelle Constitution.
La pression sécuritaire vise également la région touchée par le typhon. Les autorités fouillent chaque véhicule qui franchit les barrages installés sur les routes menant au delta de l'Irrawaddy, zone de la catastrophe. Les policiers cherchent à bloquer tout infiltration d'Occidentaux non autorisés à se rendre sur place.
Dans l'ex-capitale de la Birmanie, Rangoun, la chasse aux faux touristes semble ouverte dans les hôtels et sur les sites historiques. Le régime veut limiter les témoignages rapportés par des journalistes entrés grâce à des visas touristiques. Les membres des ONG d'ailleurs s'abstiennent de tout contact avec les Occidentaux présents en Birmanie afin d'éviter toutes représailles.
La population civile est également soumise à des contrôles rigoureux. De nombreux Birmans des régions peu touchées par le désastre se rendent par leur propre moyens vers les zones sinistrées afin d'apporter de l'aide. Leurs véhicules sont fouillés en quête d'éléments attestant d'une activité subversive et le matériel d'aide en est souvent soustrait.
SOLDATS SANCTIONNÉS
"La priorité des gens est pourtant de manger et de boire, ils veulent survivre", rapporte Than Win Htut, un journaliste birman de la radio DVB. Selon ce média, des cas de choléra seraient apparus dans les zones touchées. Par peur de contamination, les survivants ne mangent plus de poisson, les enfants ont peur de toucher l'eau. Et les esprits sont encore occupés par la recherche des proches disparus.
Sur le sol de Rangoun, des marques, comme un "No", accompagné d'une croix, sont parmi les rares signes de protestation visibles. "Quelques jeunes faisaient une croix avec leurs bras, au-dessus de leurs têtes, pour dire qu'ils ne voulaient pas voter lors du référendum", ajoute M. Htut. DVB signale aussi la présence d'autres inscriptions sur le sol telles que : "Nous avons faim et soif. S'il vous plaît, sauvez les gens en détresse."
La junte s'efforce de limiter les contacts au sein même du pays entre le peuple et les moines, suspectés de tirer un profit politique de la catastrophe. Les monastères ont hébergé nombre de sans-abri et les moines se sont souvent substitués aux autorités pour secourir les victimes du typhon.
Des récits évoquent enfin des cas de jeunes soldats sanctionnés pour avoir voulu venir en aide aux sinistrés. "Beaucoup ont de la famille dans les zones dévastées, ils aimeraient aider mais leur hiérarchie les menace de représailles et les cantonne à la surveillance des contestataires", assure Khin Zin Minn, Birmane exilée dont l'époux coordonne la communauté birmane en France.
Jacques Follorou avec E. V. à Rangoun, Fella Adimi et Renate Krieger à Paris
LE MONDE 27.05.08 15h22 • Mis à jour le 27.05.08 15h22
Tout en permettant aux expatriés des organisations non gouvernementales (ONG) étrangères, mardi 27 mai, de se rendre enfin dans les zones touchées, le 2 mai, par le typhon Nargis, la junte birmane resserre son étau sur le pays. Mardi, des dizaines d'hommes en uniforme et en civil ont pris position, à Rangoun, autour du domicile de l'opposante birmane, Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, et devant le siège de son parti.
Selon la radio d'opposition birmane, Democratic Voice of Burma (DVB), hébergée en Norvège, treize personnes ont été arrêtées ces derniers jours. Elles souhaitaient manifester lors de la visite, vendredi, du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en Birmanie et avant la dernière phase, samedi, du référendum sur la nouvelle Constitution.
La pression sécuritaire vise également la région touchée par le typhon. Les autorités fouillent chaque véhicule qui franchit les barrages installés sur les routes menant au delta de l'Irrawaddy, zone de la catastrophe. Les policiers cherchent à bloquer tout infiltration d'Occidentaux non autorisés à se rendre sur place.
Dans l'ex-capitale de la Birmanie, Rangoun, la chasse aux faux touristes semble ouverte dans les hôtels et sur les sites historiques. Le régime veut limiter les témoignages rapportés par des journalistes entrés grâce à des visas touristiques. Les membres des ONG d'ailleurs s'abstiennent de tout contact avec les Occidentaux présents en Birmanie afin d'éviter toutes représailles.
La population civile est également soumise à des contrôles rigoureux. De nombreux Birmans des régions peu touchées par le désastre se rendent par leur propre moyens vers les zones sinistrées afin d'apporter de l'aide. Leurs véhicules sont fouillés en quête d'éléments attestant d'une activité subversive et le matériel d'aide en est souvent soustrait.
SOLDATS SANCTIONNÉS
"La priorité des gens est pourtant de manger et de boire, ils veulent survivre", rapporte Than Win Htut, un journaliste birman de la radio DVB. Selon ce média, des cas de choléra seraient apparus dans les zones touchées. Par peur de contamination, les survivants ne mangent plus de poisson, les enfants ont peur de toucher l'eau. Et les esprits sont encore occupés par la recherche des proches disparus.
Sur le sol de Rangoun, des marques, comme un "No", accompagné d'une croix, sont parmi les rares signes de protestation visibles. "Quelques jeunes faisaient une croix avec leurs bras, au-dessus de leurs têtes, pour dire qu'ils ne voulaient pas voter lors du référendum", ajoute M. Htut. DVB signale aussi la présence d'autres inscriptions sur le sol telles que : "Nous avons faim et soif. S'il vous plaît, sauvez les gens en détresse."
La junte s'efforce de limiter les contacts au sein même du pays entre le peuple et les moines, suspectés de tirer un profit politique de la catastrophe. Les monastères ont hébergé nombre de sans-abri et les moines se sont souvent substitués aux autorités pour secourir les victimes du typhon.
Des récits évoquent enfin des cas de jeunes soldats sanctionnés pour avoir voulu venir en aide aux sinistrés. "Beaucoup ont de la famille dans les zones dévastées, ils aimeraient aider mais leur hiérarchie les menace de représailles et les cantonne à la surveillance des contestataires", assure Khin Zin Minn, Birmane exilée dont l'époux coordonne la communauté birmane en France.
Jacques Follorou avec E. V. à Rangoun, Fella Adimi et Renate Krieger à Paris
mercredi, mai 28, 2008
mardi, mai 27, 2008
LES SINISTRES NE PEUVENT PLUS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La visite de "Ban Ki Mon" en Birmanie est médiatisé dans le monde entier.
Le résultat; pendant sa visite en Birmanie Than Shwe a promis d' accepter les aides humanitaires quelque soit leurs nationalités.
Mais il n'a pas du tout précisé le détail de sa promesse.
Or tout le monde a étonné d'aprendre cette nouvelle.
En tout cas, voilà le vrais situation.
Il a donné cette promesse pour avoir plus de 11milliards d'aide financière......et faire gagner du temps quand la pression international est trop important.
Pendant ce temps là; le "MISTRAL" et des autres navire ont du repartir sans pénétrer et donner aides aux sinistrés.
L'ambassde birman en Thai a été incendié accidentalement .....dans le but de prendre du temps nécessaire pour le délivrance de visas.
Pendant ce temps là, la junte bloque tout l'accès aux donateurs birmans pour les sinistrés( pris des fret, provision, camion), dégage les sinistrés dans des endroits inaccessible.
Alors ça revient au point départ.....les sinistrés ont plus manque d'assitant d'après le promesse fait par Than Shwe à Ban Ki Mon.
Donc je me demande personnellement....je peux faire le procès contre "Ban Ki Mon" de ne pas vérifier si la promesse a été bien engagé par la junte??????
Les birmans donateurs ne peuvent plus donner, aider, regarder mourir les sinistrés.....
Car La promesse de Than Shwe à Ban Ki Mon cache le message vital
"INTRUSION HUMANITAIRE EN BIRMANIE" pour les sinistrés.
Le résultat; pendant sa visite en Birmanie Than Shwe a promis d' accepter les aides humanitaires quelque soit leurs nationalités.
Mais il n'a pas du tout précisé le détail de sa promesse.
Or tout le monde a étonné d'aprendre cette nouvelle.
En tout cas, voilà le vrais situation.
Il a donné cette promesse pour avoir plus de 11milliards d'aide financière......et faire gagner du temps quand la pression international est trop important.
Pendant ce temps là; le "MISTRAL" et des autres navire ont du repartir sans pénétrer et donner aides aux sinistrés.
L'ambassde birman en Thai a été incendié accidentalement .....dans le but de prendre du temps nécessaire pour le délivrance de visas.
Pendant ce temps là, la junte bloque tout l'accès aux donateurs birmans pour les sinistrés( pris des fret, provision, camion), dégage les sinistrés dans des endroits inaccessible.
Alors ça revient au point départ.....les sinistrés ont plus manque d'assitant d'après le promesse fait par Than Shwe à Ban Ki Mon.
Donc je me demande personnellement....je peux faire le procès contre "Ban Ki Mon" de ne pas vérifier si la promesse a été bien engagé par la junte??????
Les birmans donateurs ne peuvent plus donner, aider, regarder mourir les sinistrés.....
Car La promesse de Than Shwe à Ban Ki Mon cache le message vital
"INTRUSION HUMANITAIRE EN BIRMANIE" pour les sinistrés.
vendredi, mai 23, 2008
Par Karima Guénivet
Birmanie : le bilan s'alourdit
Suite au passage du cyclone Nargis en Birmanie, le bilan ne cesse de s'alourdir. Le bilan est aujourd'hui de 133.000 morts et disparus, et quelque 2 millions de sinistrés. Alors que les autorités birmanes n’ont toujours pas ouvert la porte aux équipes de secours et journalistes, des centaines de milliers de rescapés attendent de l’aide.
A Rangoun, Médecins sans Frontières et Aide Médicale Internationale continuent d'agir sur le terrain avec des consultations, distribution de la nourriture, de bâches en plastique et autres matériaux de secours. La Croix-Rouge a envoyé 20 tonnes de matériel d’approvisionnement en eau potable, un dispositif qui permettra de répondre aux besoins de 40.000 personnes par jour. Médecins du Monde à quant à elle mit en place des cliniques mobiles et distribue des soins de santé primaire à destination de 20.000 afin de combattre le paludisme, les infections respiratoires et les diarrhées.
L’unicef pense à demain en installant des espaces prévus pour les enfants dans les camps de déplacés afin de proposer des soins et une protection aux jeunes qui ont perdu leur famille. Avec l’aide de kits scolaires d’urgence, ces espaces pourront également servir d’écoles provisoires, le début de l’année scolaire étant à la base prévue pour le 1 er juin .
Suite au passage du cyclone Nargis en Birmanie, le bilan ne cesse de s'alourdir. Le bilan est aujourd'hui de 133.000 morts et disparus, et quelque 2 millions de sinistrés. Alors que les autorités birmanes n’ont toujours pas ouvert la porte aux équipes de secours et journalistes, des centaines de milliers de rescapés attendent de l’aide.
A Rangoun, Médecins sans Frontières et Aide Médicale Internationale continuent d'agir sur le terrain avec des consultations, distribution de la nourriture, de bâches en plastique et autres matériaux de secours. La Croix-Rouge a envoyé 20 tonnes de matériel d’approvisionnement en eau potable, un dispositif qui permettra de répondre aux besoins de 40.000 personnes par jour. Médecins du Monde à quant à elle mit en place des cliniques mobiles et distribue des soins de santé primaire à destination de 20.000 afin de combattre le paludisme, les infections respiratoires et les diarrhées.
L’unicef pense à demain en installant des espaces prévus pour les enfants dans les camps de déplacés afin de proposer des soins et une protection aux jeunes qui ont perdu leur famille. Avec l’aide de kits scolaires d’urgence, ces espaces pourront également servir d’écoles provisoires, le début de l’année scolaire étant à la base prévue pour le 1 er juin .
La Birmanie accepte l'entrée de tous les humanitaires étrangers
Stan Honda AFP
La Birmanie a accepté de laisser entrer tous les travailleurs humanitaires pour venir en aide aux sinistrés du cyclone Nargis, a annoncé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, après une rencontre vendredi avec le numéro un birman, le généralissime Than Shwe.
Au terme d'un face-à-face de plus de deux heures dans la nouvelle capitale Naypiydaw, Ban Ki-moon a indiqué à des journalistes que Than Shwe était «d'accord pour permettre» l'entrée de «tous les travailleurs humanitaires», quelle que soit leur nationalité.
Soulager les 2,4 millions de sinistrés
Ban Ki-moon avait entamé jeudi une visite exceptionnelle et difficile en Birmanie pour convaincre le régime militaire d'accepter une aide humanitaire massive susceptible de soulager les 2,4 millions de rescapés du cyclone Nargis qui a fait au moins 133.600 morts et disparus.
Stan Honda AFP
La Birmanie a accepté de laisser entrer tous les travailleurs humanitaires pour venir en aide aux sinistrés du cyclone Nargis, a annoncé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, après une rencontre vendredi avec le numéro un birman, le généralissime Than Shwe.
Au terme d'un face-à-face de plus de deux heures dans la nouvelle capitale Naypiydaw, Ban Ki-moon a indiqué à des journalistes que Than Shwe était «d'accord pour permettre» l'entrée de «tous les travailleurs humanitaires», quelle que soit leur nationalité.
Soulager les 2,4 millions de sinistrés
Ban Ki-moon avait entamé jeudi une visite exceptionnelle et difficile en Birmanie pour convaincre le régime militaire d'accepter une aide humanitaire massive susceptible de soulager les 2,4 millions de rescapés du cyclone Nargis qui a fait au moins 133.600 morts et disparus.
mardi, mai 20, 2008
LES SINISTRES NE PEUVENT PLUS SUPPORTER
Alors que la Birmanie vient d'être touché par le cyclone "NARGIS" le 3 mai dernier, le nombre de victimes fait près de 260 000 morts. Plus de 1,4 millions de sinistrés sans-abri. La junte militaire au pouvoir a refusé durant plus de 10 jours l'arrivée des secours international en bloquant les délivrances de visas, laissant les sinistrés dans la détresse.
Depuis le 12 mai les occidentaux travailleurs humanitaires ne sont plus autoriser à quitter Yangon.
Au lieu de donner l'assitance aux victimes la junte a maintenu le référendum du 10 mai, à part 47 villes dévastés. Ce référendum a beaucoup de irrégularités pour avoir approuvé, montre bien que le régime compte se maintenir au pouvoir à n'importe quel prix.
Dans les 47 villes dévasté où la date de référendum est rapporté au 24 Mai; la junte ordonne des évacuations des refuges (monastère, école,......)
La junte fait le deuil pour préparer les urnes pour ce référendum. Des milliers de personnes dans un état misérable et sans endroit où s'abriter ne savent plus comment se refugier dans les prochains jours qui annonce l'arrivé des pluies.
Depuis hier, la junte déclare d'accpeter des aides humanitaires si l'ASEAN coordonne l'aide étrangère aux sinistrés.
Est - ce qu'ils seront à la hauteur?????????????????????????
Depuis le 12 mai les occidentaux travailleurs humanitaires ne sont plus autoriser à quitter Yangon.
Au lieu de donner l'assitance aux victimes la junte a maintenu le référendum du 10 mai, à part 47 villes dévastés. Ce référendum a beaucoup de irrégularités pour avoir approuvé, montre bien que le régime compte se maintenir au pouvoir à n'importe quel prix.
Dans les 47 villes dévasté où la date de référendum est rapporté au 24 Mai; la junte ordonne des évacuations des refuges (monastère, école,......)
La junte fait le deuil pour préparer les urnes pour ce référendum. Des milliers de personnes dans un état misérable et sans endroit où s'abriter ne savent plus comment se refugier dans les prochains jours qui annonce l'arrivé des pluies.
Depuis hier, la junte déclare d'accpeter des aides humanitaires si l'ASEAN coordonne l'aide étrangère aux sinistrés.
Est - ce qu'ils seront à la hauteur?????????????????????????
mercredi, mai 14, 2008
mardi, mai 13, 2008
AU SECOURS
VOUS N' ALLEZ PAS ME CROIRE......MAIS REGARDER LE SITE WEB DVB.
VOICI " WWW.DVB.NO "
L'ARMEE REVENDRE LES FOURNITURE DES AIDES INTERNATIONAUX AU LIEU DE DISTRIBUER AUX SINISTRES.
A BOGALAY, DANS LE MARCHE "NYAUNG LAY PIN" LES SACHETS DE NOUILLES POUR 600KYATS LA PIECE;
LES TANTES POUR 10 000 KYATS
INSENSIBLE A CE POINT LA......
VOICI " WWW.DVB.NO "
L'ARMEE REVENDRE LES FOURNITURE DES AIDES INTERNATIONAUX AU LIEU DE DISTRIBUER AUX SINISTRES.
A BOGALAY, DANS LE MARCHE "NYAUNG LAY PIN" LES SACHETS DE NOUILLES POUR 600KYATS LA PIECE;
LES TANTES POUR 10 000 KYATS
INSENSIBLE A CE POINT LA......
dimanche, mai 11, 2008
Pour les Dons
Après le passage de cyclone plus de 100 000 morts dont la plupart sont des enfants et des femmes.Ainsi plus de 42 000 disparus et centaines de milliers de personnes sont sans-abri.Comme vous savez la situation en Birmanie pour les sinistrés est très mal.Les sinistrés ont un grand besoin de l'eau, de la nourriture, des médicanments et des soins médicaux.....sans tout ça le nombre des victimes augmentera à chaque heure.
La junte n'accpete pas encore des aides nécessaire. Ce sont des moines et des voisinages qui partagent de la nourriture et l'abri. De notre côté on commence à collecter des dons pour les sinistrés.
"La communauté birmane de Frnace" ne possède aucun compte bancaire.Nous collectons de l'argent en espèces et donner en main propre en Birmanie via nos collègues.Mais nous vous donnerons un reçu de vos dons.Ils partiront personnellement sur place dans des endroits difficile d'accès pour donner des aides (médicaments, nourriture,l'eau)
C'est un engagement difficile à expliquer ; main nous travaillons avec confiance.Comprenez bien que nous essayons de notre mieux de vous informer comment utilise vos dons.Il y a deux personnes qui s'en chargera pour la collecte de dons et si vous désirer, il y aura un blog où nous déclarons des activités pour les sinistrés du "NARGIS". Ainsi que des dons (anonyme ou pas).
Ci-dessus les coordonnés de ces deux personnes de "La communauté birmane de France".Vous pouvez les contacters ces deux personnes directement.
MME KHIN ZIN MINN 06 82 76 22 25
zinminn@hotmail.com
11 RUE HENRI DUNANT
93800 EPINAY SUR SEINE
MME SAW THUZAR 06 84 44 27 14
sawthuzar@gmail.com
1155 RUE DE CONDE
77860 COUILLY PONT AUX DAMES
LA COMMUNAUTE BIRMANE DE FRANCE
HTIN KYAW LWIN
La junte n'accpete pas encore des aides nécessaire. Ce sont des moines et des voisinages qui partagent de la nourriture et l'abri. De notre côté on commence à collecter des dons pour les sinistrés.
"La communauté birmane de Frnace" ne possède aucun compte bancaire.Nous collectons de l'argent en espèces et donner en main propre en Birmanie via nos collègues.Mais nous vous donnerons un reçu de vos dons.Ils partiront personnellement sur place dans des endroits difficile d'accès pour donner des aides (médicaments, nourriture,l'eau)
C'est un engagement difficile à expliquer ; main nous travaillons avec confiance.Comprenez bien que nous essayons de notre mieux de vous informer comment utilise vos dons.Il y a deux personnes qui s'en chargera pour la collecte de dons et si vous désirer, il y aura un blog où nous déclarons des activités pour les sinistrés du "NARGIS". Ainsi que des dons (anonyme ou pas).
Ci-dessus les coordonnés de ces deux personnes de "La communauté birmane de France".Vous pouvez les contacters ces deux personnes directement.
MME KHIN ZIN MINN 06 82 76 22 25
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MME SAW THUZAR 06 84 44 27 14
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LA COMMUNAUTE BIRMANE DE FRANCE
HTIN KYAW LWIN
La situation des rescapés en Birmanie s'aggrave
Par Aung Hla Tun Reuters - Dimanche 11 mai, 17h32
RANGOUN (Reuters) - Les rescapés du passage du cyclone Nargis en Birmanie continuaient dimanche à fuir le delta de l'Irrawaddy, région la plus touchée, en quête de nourriture, d'eau et de médicaments. Selon des ONG, des milliers de personnes vont trouver la mort si une aide d'urgence ne leur est pas fournie rapidement.
Des temples bouddhistes et des lycées accueillent, dans les villes situées en bordure de la zone balayée par Nargis, des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Selon une nouvelle estimation du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), entre 1,2 et 1,9 million de personnes tentent de survivre au dénuement semé par Nargis lors de son passage il y a huit jours.
"Compte tenu de la gravité de la situation, y compris du manque de vivres et d'eau, certains de nos partenaires ont fait état d'inquiétudes relatives à la sécurité et de comportements violents dans les régions les plus durement touchées", alerte l'agence humanitaire de l'Onu, dans un rapport.
Elle précise par ailleurs que "le nombre de morts pourrait être compris entre 63.290 et 101.682 et que 220.000 personnes sont portées disparues".
L'OCHA s'inquiète également des conséquences sur l'environnement du passage de Nargis qui pourraient représenter une menace "pour la vie et la santé.
"TRAGÉDIE À UNE ÉCHELLE INIMAGINABLE"
La junte militaire birmane, traditionnellement méfiante vis-à-vis du monde extérieur, accepte une aide extérieure - y compris de la part des Nations unies - mais elle a fait savoir qu'elle ne laisserait pas entrer sur son territoire les équipes de logisticiens qui permettraient d'accélérer l'acheminement de l'aide dans le delta inondé, inaccessible par la route.
"A moins d'une injection massive et rapide d'aide, d'experts et de vivres dans les zones les plus touchées, il va y avoir une tragédie à une échelle inimaginable", a prévenu Greg Beck, de l'International Rescue Committee.
A Labutta, ville du delta où 80% des logements ont été détruits, les autorités ne fournissent qu'une tasse de riz par famille par jour, a confié à Reuters un responsable de l'aide humanitaire de la Commission européenne. Dans tout le delta, ces scènes se répètent.
Illustrant les difficultés logistiques auxquelles doivent faire face les organisations humanitaires, un bateau acheminant une des premières cargaisons d'aide aux rescapés a coulé dans le delta de l'Irrawaddy après avoir semble-t-il heurté un arbre, ont fait savoir la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. Les routes sont par ailleurs impraticables et une grande partie du delta s'est transformée en une vaste zone de marécages.
Le bilan officiel du cyclone Nargis a été porté dimanche à 28.458 morts et 33.416 disparus, pour la plupart victimes de la vague géante provoquée par le passage du cyclone de catégorie 4, accompagné de pointes de vent à 190km/h.
LE PRÉCÉDENT DU TSUNAMI DE 2004
L'agence Oxfam a indiqué qu'1,5 million de personnes étaient menacées par la maladie à moins qu'une campagne d'aide internationale de l'ampleur de celle mise en place après le tsunami de 2004 ne soit lancée.
"Lors du tsunami du 26 décembre 2004, 250.000 personnes ont trouvé la mort dans les premières heures mais nous n'avons pas assisté à des épidémies car les pays touchés et la communauté internationale ont mis en oeuvre une campagne d'aide massive pour empêcher que cela ne se produise", a déclaré Sarah Ireland, directrice d'Oxfam pour la région de l'Asie de l'est.
"Nous devons faire la même chose pour les habitants de la Birmanie", a-t-elle ajouté à Bangkok.
Nargis est le cyclone le plus dévastateur en Asie depuis 1991, où 143.000 personnes avaient péri au Bangladesh.
L'Australie a répondu à un appel aux contributions de l'Onu en portant son aide à 25 millions de dollars australiens (15,25 millions d'euros).
Le Programme alimentaire mondial (Pam) a annoncé dimanche qu'il avait commencé à envoyer par camion de l'aide à Labutta, avec l'appui notamment de la Croix-Rouge.
La France doit acheminer 1.500 tonnes de riz à bord du Mistral, un bâtiment de la marine. Il devrait arriver au large de la Birmanie en milieu de semaine prochaine, a fait savoir dimanche le Quai d'Orsay.
Le gouvernement français souhaite que cette aide soit distribuée soit par l'équipage du navire, soit par les membres d'ONG déjà présentes dans le pays ou par des équipes de l'Onu, a fait savoir une source au ministère des Affaires étrangères.
Malgré la catastrophe, la junte a maintenu son attention sur la tenue, samedi, d'un référendum sur une nouvelle Constitution, une des étapes de sa "feuille de route vers la démocratie" qui doit aboutir à des élections pluralistes en 2010 et mettre fin à près de cinq décennies de régime militaire.
On ignore quand seront publiés les résultats mais l'issue du scrutin ne fait guère de doute.
Par Aung Hla Tun Reuters - Dimanche 11 mai, 17h32
RANGOUN (Reuters) - Les rescapés du passage du cyclone Nargis en Birmanie continuaient dimanche à fuir le delta de l'Irrawaddy, région la plus touchée, en quête de nourriture, d'eau et de médicaments. Selon des ONG, des milliers de personnes vont trouver la mort si une aide d'urgence ne leur est pas fournie rapidement.
Des temples bouddhistes et des lycées accueillent, dans les villes situées en bordure de la zone balayée par Nargis, des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Selon une nouvelle estimation du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), entre 1,2 et 1,9 million de personnes tentent de survivre au dénuement semé par Nargis lors de son passage il y a huit jours.
"Compte tenu de la gravité de la situation, y compris du manque de vivres et d'eau, certains de nos partenaires ont fait état d'inquiétudes relatives à la sécurité et de comportements violents dans les régions les plus durement touchées", alerte l'agence humanitaire de l'Onu, dans un rapport.
Elle précise par ailleurs que "le nombre de morts pourrait être compris entre 63.290 et 101.682 et que 220.000 personnes sont portées disparues".
L'OCHA s'inquiète également des conséquences sur l'environnement du passage de Nargis qui pourraient représenter une menace "pour la vie et la santé.
"TRAGÉDIE À UNE ÉCHELLE INIMAGINABLE"
La junte militaire birmane, traditionnellement méfiante vis-à-vis du monde extérieur, accepte une aide extérieure - y compris de la part des Nations unies - mais elle a fait savoir qu'elle ne laisserait pas entrer sur son territoire les équipes de logisticiens qui permettraient d'accélérer l'acheminement de l'aide dans le delta inondé, inaccessible par la route.
"A moins d'une injection massive et rapide d'aide, d'experts et de vivres dans les zones les plus touchées, il va y avoir une tragédie à une échelle inimaginable", a prévenu Greg Beck, de l'International Rescue Committee.
A Labutta, ville du delta où 80% des logements ont été détruits, les autorités ne fournissent qu'une tasse de riz par famille par jour, a confié à Reuters un responsable de l'aide humanitaire de la Commission européenne. Dans tout le delta, ces scènes se répètent.
Illustrant les difficultés logistiques auxquelles doivent faire face les organisations humanitaires, un bateau acheminant une des premières cargaisons d'aide aux rescapés a coulé dans le delta de l'Irrawaddy après avoir semble-t-il heurté un arbre, ont fait savoir la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. Les routes sont par ailleurs impraticables et une grande partie du delta s'est transformée en une vaste zone de marécages.
Le bilan officiel du cyclone Nargis a été porté dimanche à 28.458 morts et 33.416 disparus, pour la plupart victimes de la vague géante provoquée par le passage du cyclone de catégorie 4, accompagné de pointes de vent à 190km/h.
LE PRÉCÉDENT DU TSUNAMI DE 2004
L'agence Oxfam a indiqué qu'1,5 million de personnes étaient menacées par la maladie à moins qu'une campagne d'aide internationale de l'ampleur de celle mise en place après le tsunami de 2004 ne soit lancée.
"Lors du tsunami du 26 décembre 2004, 250.000 personnes ont trouvé la mort dans les premières heures mais nous n'avons pas assisté à des épidémies car les pays touchés et la communauté internationale ont mis en oeuvre une campagne d'aide massive pour empêcher que cela ne se produise", a déclaré Sarah Ireland, directrice d'Oxfam pour la région de l'Asie de l'est.
"Nous devons faire la même chose pour les habitants de la Birmanie", a-t-elle ajouté à Bangkok.
Nargis est le cyclone le plus dévastateur en Asie depuis 1991, où 143.000 personnes avaient péri au Bangladesh.
L'Australie a répondu à un appel aux contributions de l'Onu en portant son aide à 25 millions de dollars australiens (15,25 millions d'euros).
Le Programme alimentaire mondial (Pam) a annoncé dimanche qu'il avait commencé à envoyer par camion de l'aide à Labutta, avec l'appui notamment de la Croix-Rouge.
La France doit acheminer 1.500 tonnes de riz à bord du Mistral, un bâtiment de la marine. Il devrait arriver au large de la Birmanie en milieu de semaine prochaine, a fait savoir dimanche le Quai d'Orsay.
Le gouvernement français souhaite que cette aide soit distribuée soit par l'équipage du navire, soit par les membres d'ONG déjà présentes dans le pays ou par des équipes de l'Onu, a fait savoir une source au ministère des Affaires étrangères.
Malgré la catastrophe, la junte a maintenu son attention sur la tenue, samedi, d'un référendum sur une nouvelle Constitution, une des étapes de sa "feuille de route vers la démocratie" qui doit aboutir à des élections pluralistes en 2010 et mettre fin à près de cinq décennies de régime militaire.
On ignore quand seront publiés les résultats mais l'issue du scrutin ne fait guère de doute.
vendredi, mai 09, 2008
mercredi, mai 07, 2008
lundi, mai 05, 2008
Plus de 10000 morts pendant le passage NARGIS
BANGKOK (Reuters) - La junte militaire au pouvoir au Myanmar avance un bilan provisoire de 10.000 morts après le passage samedi du cyclone Nargis, fait savoir un diplomate après s'être entretenu avec le ministre birman des Affaires étrangères, Nyan Win.
"Le message de base c'est qu'ils pensent que le bilan provisoire est d'environ 10.000 morts et de 3.000 disparus", a déclaré à Reuters, à Bangkok, un diplomate présent à la réunion.
"Le message de base c'est qu'ils pensent que le bilan provisoire est d'environ 10.000 morts et de 3.000 disparus", a déclaré à Reuters, à Bangkok, un diplomate présent à la réunion.
Des centaines de milliers de sans-abri
BANGKOK (Reuters) -
Le passage du cyclone tropical Nargis a laissé des centaines de milliers de Birmans sans-abri ni accès à l'eau potable, déclare un responsable des Nations unies.
"Nous savons qu'il y a plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont besoin d'un abri et d'eau potable, mais nous ne savons pas exactement combien", a dit à Reuters Richard Horsey, qui coordonne à Bangkok les réponses de l'Onu aux situations d'urgence.
Selon les autorités birmanes, plus de 350 personnes ont été tuées lors du passage samedi du cyclone tropical dans la région du delta d'Irrawaddy et dans l'ancienne capitale, Yangon.
Ce cyclone de catégorie 3, qui a rasé deux localités du Myanmar, était accompagné de pointes de vent soufflant à 190 km/h lorsqu'il a dévasté dans la matinée l'ancienne Rangoon.
Le passage du cyclone tropical Nargis a laissé des centaines de milliers de Birmans sans-abri ni accès à l'eau potable, déclare un responsable des Nations unies.
"Nous savons qu'il y a plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont besoin d'un abri et d'eau potable, mais nous ne savons pas exactement combien", a dit à Reuters Richard Horsey, qui coordonne à Bangkok les réponses de l'Onu aux situations d'urgence.
Selon les autorités birmanes, plus de 350 personnes ont été tuées lors du passage samedi du cyclone tropical dans la région du delta d'Irrawaddy et dans l'ancienne capitale, Yangon.
Ce cyclone de catégorie 3, qui a rasé deux localités du Myanmar, était accompagné de pointes de vent soufflant à 190 km/h lorsqu'il a dévasté dans la matinée l'ancienne Rangoon.
dimanche, mai 04, 2008
Urgent.........lisez la s'il vous plaît
Plus de 350 morts en Birmanie après le passage de Nargis
Le cyclone Nargis a balayé le sud de la Birmanie ce week-end. La région est ravagée et au moins 351 personnes ont été tuées. Des dégâts considérables ont été signalés, en particulier dans les régions de l'Irrawaddy et de Rangoun, selon un nouveau bilan provisoire donné ce dimanche par les autorités.
La tempête, en provenance du Golfe du Bengale, a été particulièrement violente avec des vents oscillant entre 190 et 240 km/heure et l'aéroport international de Rangoun, la capitale, reste fermée ce dimanche, pour la deuxième journée consécutive. Les rues de la plus grande ville de Birmanie sont jonchées d'arbres et de feux de signalisation renversés, de toits arrachés et de véhicules endommagés.
Des canalisations d'eau ont été coupées, ce qui force les habitants à aller chercher de l'eau potable dans les rares magasins ayant ouvert."Nous avons déployé des unités militaires pour des opérations de secours et de réhabilitation", a déclaré le responsable du ministère birman de l'Information, ajoutant que "l'armée et la police ont maintenant commencé à nettoyer la ville".
Le cyclone Nargis s'est abattu sur la Birmanie une semaine avant l'organisation samedi prochain par le régime militaire d'un référendum sur une nouvelle Constitution. Il n'était pas possible de savoir dimanche à quel point le scrutin pourrait être affecté par les intempéries. Le responsable du ministère de l'Information a refusé de commenter des rumeurs selon lesquelles le référendum pourrait être reporté. "Nous ne pouvons rien dire, tout dépend des autorités supérieures".
Le cyclone Nargis a balayé le sud de la Birmanie ce week-end. La région est ravagée et au moins 351 personnes ont été tuées. Des dégâts considérables ont été signalés, en particulier dans les régions de l'Irrawaddy et de Rangoun, selon un nouveau bilan provisoire donné ce dimanche par les autorités.
La tempête, en provenance du Golfe du Bengale, a été particulièrement violente avec des vents oscillant entre 190 et 240 km/heure et l'aéroport international de Rangoun, la capitale, reste fermée ce dimanche, pour la deuxième journée consécutive. Les rues de la plus grande ville de Birmanie sont jonchées d'arbres et de feux de signalisation renversés, de toits arrachés et de véhicules endommagés.
Des canalisations d'eau ont été coupées, ce qui force les habitants à aller chercher de l'eau potable dans les rares magasins ayant ouvert."Nous avons déployé des unités militaires pour des opérations de secours et de réhabilitation", a déclaré le responsable du ministère birman de l'Information, ajoutant que "l'armée et la police ont maintenant commencé à nettoyer la ville".
Le cyclone Nargis s'est abattu sur la Birmanie une semaine avant l'organisation samedi prochain par le régime militaire d'un référendum sur une nouvelle Constitution. Il n'était pas possible de savoir dimanche à quel point le scrutin pourrait être affecté par les intempéries. Le responsable du ministère de l'Information a refusé de commenter des rumeurs selon lesquelles le référendum pourrait être reporté. "Nous ne pouvons rien dire, tout dépend des autorités supérieures".
lundi, avril 28, 2008
"Birmanie, mon coeur saigne" www.birmanieactualite.blogspot.com
Résumé de la situation, à quelques jours du référendum : La junte agit à tous les niveaux : Répression et intimidation:
La Junte met en garde le peuple Birman pour qu'ils ne votent pas "NON" à la constitution.Elle organise ainsi dans de nombreux villages des réunions "forcées". Au cours de ces réunions, on leur demande (fermement) de soutenir le projet de constitution.
Par ailleurs, tous les participants à ces réunions sont obligés de promettre, qu'ils voteront OUI et soutiendront ainsi le projet de Constitution. Les Militaires expliquent aux villageois qu'il ne faut pas croire les étrangers et encore moins la Ligue Nationale pour la Démocratie qui veut "détruire" le pays.
Entre nous, comment des villageois Birman pourraient avoir accès à la presse étrangère ?Parallèlement à cette intimidation, la junte réprime et emprisonne tous les opposants au régime militaire et elle ne fait pas dans la dentelle..
C'est ainsi qu'elle procède à des arrestations pour n'importe quel prétexte:La plupart des détenus auraient été inculpés en vertu de l’article 505/B du Code pénal, pour avoir publié ou diffusé une déclaration, une rumeur ou un récit «dont le but était de causer ou qui était susceptible de causer dans la population un état de peur ou de trouble», mais d’autres lois telles que la loi sur l’impression et la publication, la loi sur les situations d’exception et la loi sur les associations illégales, ont également été citées.Plusieurs informations faisant état de meurtres, de passages à tabac, d’arrestations, de tortures et de décès en détention ont été reçues...
Encore récemment, un membre de la NLD a été arrêté pour ses déclarations contre le référendum. Cette arrestation qui a eu lieu au mois d'avril est venue s'ajouter à la liste déjà longue, des arrestations du mois de mars.
A ces arrestations sont venues s'ajouter des agressions dans la rue : Selon le porte-parole de la LND, des militants du parti ont été agressés par des inconnus alors qu'ils faisaient campagne contre le référendum à Rangoun, la principale ville du pays.
Au sujet des récentes arrestations, Reporters sans frontières (RSF) et la Burma Media Association (BMA) indiquent que :"Début avril, au moins 60 personnes ont été arrêtées dans l’Etat Rakhine (Nord-Ouest) pour avoir porté des tee-shirts appelant les électeurs à voter Non. Plusieurs d’entre eux seraient toujours emprisonnés.
Selon Mizzima News, des vendeurs de tee-shirts de Rangoon refusent de mettre en rayon les vêtements de la marque thaïe "Nobody" après que certains jeunes démocrates avaient commencé à les utiliser dans leur campagne pour le Non.
La Junte met en garde le peuple Birman pour qu'ils ne votent pas "NON" à la constitution.Elle organise ainsi dans de nombreux villages des réunions "forcées". Au cours de ces réunions, on leur demande (fermement) de soutenir le projet de constitution.
Par ailleurs, tous les participants à ces réunions sont obligés de promettre, qu'ils voteront OUI et soutiendront ainsi le projet de Constitution. Les Militaires expliquent aux villageois qu'il ne faut pas croire les étrangers et encore moins la Ligue Nationale pour la Démocratie qui veut "détruire" le pays.
Entre nous, comment des villageois Birman pourraient avoir accès à la presse étrangère ?Parallèlement à cette intimidation, la junte réprime et emprisonne tous les opposants au régime militaire et elle ne fait pas dans la dentelle..
C'est ainsi qu'elle procède à des arrestations pour n'importe quel prétexte:La plupart des détenus auraient été inculpés en vertu de l’article 505/B du Code pénal, pour avoir publié ou diffusé une déclaration, une rumeur ou un récit «dont le but était de causer ou qui était susceptible de causer dans la population un état de peur ou de trouble», mais d’autres lois telles que la loi sur l’impression et la publication, la loi sur les situations d’exception et la loi sur les associations illégales, ont également été citées.Plusieurs informations faisant état de meurtres, de passages à tabac, d’arrestations, de tortures et de décès en détention ont été reçues...
Encore récemment, un membre de la NLD a été arrêté pour ses déclarations contre le référendum. Cette arrestation qui a eu lieu au mois d'avril est venue s'ajouter à la liste déjà longue, des arrestations du mois de mars.
A ces arrestations sont venues s'ajouter des agressions dans la rue : Selon le porte-parole de la LND, des militants du parti ont été agressés par des inconnus alors qu'ils faisaient campagne contre le référendum à Rangoun, la principale ville du pays.
Au sujet des récentes arrestations, Reporters sans frontières (RSF) et la Burma Media Association (BMA) indiquent que :"Début avril, au moins 60 personnes ont été arrêtées dans l’Etat Rakhine (Nord-Ouest) pour avoir porté des tee-shirts appelant les électeurs à voter Non. Plusieurs d’entre eux seraient toujours emprisonnés.
Selon Mizzima News, des vendeurs de tee-shirts de Rangoon refusent de mettre en rayon les vêtements de la marque thaïe "Nobody" après que certains jeunes démocrates avaient commencé à les utiliser dans leur campagne pour le Non.
samedi, avril 26, 2008
Le référendum du 10 mai est destiné à réviser la constitution en vue d'élections démocratiques en 2010
Le numéro 2 du régime, le général M.Aye, a assuré que la constitution serait organisé de façon "systématique et juste",tout en avertissant que l'armée écartera "tout danger pour la nation". Les médias contrôlés par la junte couvrent toutes les activités en faveur du "oui" au référendum. La prix nobel de la Pais Aung San Suu Kyi appelle à voter non.
"Approuver la constitution d'Etat est un devoir national de l'ensemble de la population. Allons tous voter +oui+ dans l'intérêt national", scande en première page samedi La Nouvelle Lumière du Myanmar.L'opposante Aung San Suu Kyi désapprouve le processus en coursAung San Suu Kyi et la Ligue Nationale pour la Démocratie s'opposent à la constitution en gestation argauant que le texte garantira la prédominance de l'armée même après un transfert de pouvoir à des civils.La LND de Mme Suu Kyi a dénoncé samedi une campagne d'intimidation, affirmant que six militants ont été frappés depuis l'annonce du référendum en février et 20 ont été emprisonnés et torturés.Le référendum sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la LND. A l'époque, les militaires avaient refusé de céder le pouvoir.
Le numéro 2 du régime, le général M.Aye, a assuré que la constitution serait organisé de façon "systématique et juste",tout en avertissant que l'armée écartera "tout danger pour la nation". Les médias contrôlés par la junte couvrent toutes les activités en faveur du "oui" au référendum. La prix nobel de la Pais Aung San Suu Kyi appelle à voter non.
"Approuver la constitution d'Etat est un devoir national de l'ensemble de la population. Allons tous voter +oui+ dans l'intérêt national", scande en première page samedi La Nouvelle Lumière du Myanmar.L'opposante Aung San Suu Kyi désapprouve le processus en coursAung San Suu Kyi et la Ligue Nationale pour la Démocratie s'opposent à la constitution en gestation argauant que le texte garantira la prédominance de l'armée même après un transfert de pouvoir à des civils.La LND de Mme Suu Kyi a dénoncé samedi une campagne d'intimidation, affirmant que six militants ont été frappés depuis l'annonce du référendum en février et 20 ont été emprisonnés et torturés.Le référendum sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la LND. A l'époque, les militaires avaient refusé de céder le pouvoir.
vendredi, avril 25, 2008
Birmanie: les Etats-Unis poussent à l'ONU pour un référendum "crédible"
NEW YORK (Nations unies) - Les Etats-Unis ont fait circuler mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de déclaration appelant à la tenue d'un référendum constitutionnel "crédible" en Birmanie le mois prochain, ont indiqué plusieurs diplomates.
Leur ambassadeur à l'ONU, Zalmay Khalilzad, a indiqué à la presse son intention de soumettre de nouveau ce texte non contraignant, dont une première version s'était heurtée à l'opposition de la Chine.
"Il y a des signes inquiétants que le processus (en Birmanie) n'est pas crédible", a expliqué l'ambassadeur. "Il est très important que compte tenu de l'approche du référendum et des élections, le Conseil adresse un message fort, un message clair selon lequel le processus doit être crédible", a-t-il ajouté.
La junte militaire au pouvoir en Birmanie prévoit pour le 10 mai un référendum déjà controversé sur une nouvelle Constitution qui sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les élections législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de la lauréate du Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.
A l'époque, les militaires avaient refusé de transférer le pouvoir et Mme Suu Kyi (62 ans) a passé la majeure partie des 18 dernières années en résidence surveillée.
La junte birmane affirme que la nouvelle Constitution ouvrira la voie à des "élections multipartites" en 2010, mais des opposants soulignent que le texte garantit la prédominance de l'armée dans la conduite des affaires de l'Etat, même après un éventuel transfert de pouvoir aux civils.
La LND et d'autres groupes pro-démocratie ont appelé à voter "non" au projet de Constitution mais ils ne peuvent guère faire campagne efficacement car les militaires ont interdit les discours et les tracts relatifs au référendum.
"Le peuple de Birmanie mérite le soutien du Conseil de sécurité, de la communauté internationale," a dit M. Khalilzad.
L'adoption du texte américain exige l'unanimité des quinze membres du Conseil et des diplomates américains ont reconnu qu'il sera difficile d'obtenir l'adhésion de la Chine.
Celle-ci, alliée fidèle de la Birmanie, estime que le problème birman est une question de politique intérieure qui n'a pas à être discutée par le Conseil de sécurité.
M. Khalilzad a indiqué que le Conseil examinerait le projet de texte jeudi au niveau des experts.
(©AFP / 23 avril 2008 21h18)
NEW YORK (Nations unies) - Les Etats-Unis ont fait circuler mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de déclaration appelant à la tenue d'un référendum constitutionnel "crédible" en Birmanie le mois prochain, ont indiqué plusieurs diplomates.
Leur ambassadeur à l'ONU, Zalmay Khalilzad, a indiqué à la presse son intention de soumettre de nouveau ce texte non contraignant, dont une première version s'était heurtée à l'opposition de la Chine.
"Il y a des signes inquiétants que le processus (en Birmanie) n'est pas crédible", a expliqué l'ambassadeur. "Il est très important que compte tenu de l'approche du référendum et des élections, le Conseil adresse un message fort, un message clair selon lequel le processus doit être crédible", a-t-il ajouté.
La junte militaire au pouvoir en Birmanie prévoit pour le 10 mai un référendum déjà controversé sur une nouvelle Constitution qui sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les élections législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de la lauréate du Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.
A l'époque, les militaires avaient refusé de transférer le pouvoir et Mme Suu Kyi (62 ans) a passé la majeure partie des 18 dernières années en résidence surveillée.
La junte birmane affirme que la nouvelle Constitution ouvrira la voie à des "élections multipartites" en 2010, mais des opposants soulignent que le texte garantit la prédominance de l'armée dans la conduite des affaires de l'Etat, même après un éventuel transfert de pouvoir aux civils.
La LND et d'autres groupes pro-démocratie ont appelé à voter "non" au projet de Constitution mais ils ne peuvent guère faire campagne efficacement car les militaires ont interdit les discours et les tracts relatifs au référendum.
"Le peuple de Birmanie mérite le soutien du Conseil de sécurité, de la communauté internationale," a dit M. Khalilzad.
L'adoption du texte américain exige l'unanimité des quinze membres du Conseil et des diplomates américains ont reconnu qu'il sera difficile d'obtenir l'adhésion de la Chine.
Celle-ci, alliée fidèle de la Birmanie, estime que le problème birman est une question de politique intérieure qui n'a pas à être discutée par le Conseil de sécurité.
M. Khalilzad a indiqué que le Conseil examinerait le projet de texte jeudi au niveau des experts.
(©AFP / 23 avril 2008 21h18)
Birmanie:référendum "ni libre ni honnête"
Recommandés
Le parti de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi a déclaré aujourd'hui que la junte militaire faisait tout ce qu'elle pouvait pour que le "oui" l'emporte au référendum constitutionnel du 10 mai, au risque d'aboutir à un scrutin injuste."Les autorités font tout ce qu'elles peuvent pour que ce référendum ne soit ni libre ni honnête", a affirmé la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi, lauréate du Prix Nobel de la Paix qui a été privée de liberté pendant la majeure partie des 18 dernières années.
Le parti de Mme Suu Kyi a estimé que le processus électoral était susceptible d'être entâché par des fraudes et a rappelé que jusqu'ici, la campagne avait été marquée par des harcèlements et des arrestations dans ses rangs.Le référendum du 10 mai sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les élections législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la LND.
A l'époque, les militaires avaient refusé de céder le pouvoir.Mercredi, les Etats-Unis ont fait circuler au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de déclaration appelant à la tenue d'un référendum "crédible". Une première version s'était heurtée à l'opposition de la Chine.
Source : AFP
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Recommandés
Le parti de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi a déclaré aujourd'hui que la junte militaire faisait tout ce qu'elle pouvait pour que le "oui" l'emporte au référendum constitutionnel du 10 mai, au risque d'aboutir à un scrutin injuste."Les autorités font tout ce qu'elles peuvent pour que ce référendum ne soit ni libre ni honnête", a affirmé la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi, lauréate du Prix Nobel de la Paix qui a été privée de liberté pendant la majeure partie des 18 dernières années.
Le parti de Mme Suu Kyi a estimé que le processus électoral était susceptible d'être entâché par des fraudes et a rappelé que jusqu'ici, la campagne avait été marquée par des harcèlements et des arrestations dans ses rangs.Le référendum du 10 mai sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les élections législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la LND.
A l'époque, les militaires avaient refusé de céder le pouvoir.Mercredi, les Etats-Unis ont fait circuler au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de déclaration appelant à la tenue d'un référendum "crédible". Une première version s'était heurtée à l'opposition de la Chine.
Source : AFP
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jeudi, avril 24, 2008
Le référendum constitutionnelle
"NO" vote ou vote "NO"......de ne pas aller voter ou voter "no", c'est un sujet délicat à discuter avant deux semaine de la vote en Birmanie.
Mais depuis le 24avril les votes ont commencé à l'étranger dans les ambassdes birman.
Un pays à l'autre il y a des différents façon de vote (surtout pour avoir plus de vote "oui")
Par exemple en Malaisie; l'ambassade birman fait ses lois....au lieu de les faire voter il fait signé les birmans avec des formulaire précis concernant leurs identités, donc c'est seulement les signatures qui comptent.
A singapour; l'invitation pour venir voter n'est pas claire.
Dans certains pays, c'est seulement le personnel de l'ambassade qui garde les boîtes où il y a des votes.
Car on sait très bien que la junte trouvera un prétexte pour garder le pouvoir.
Dès le début ils ne disent pas comment il fera si le peuple vote "NON" à leur constitution.
En parlant de cette constitution, 75% des birmans ne savent pas de quoi il parlent, car il est en vente depuis quelque jours et c'est rédigé en birman.
Alors, Monsieur Banki Moon, comment pensez vous résoudre le problème de Birmanie????
Le révolution Safran a montré la nature de la junte et le souffrance des birmans.
Si les votes "NON" ont changé en "OUI"......ça permettra à la junte de tuer son peuple en tout liberté.
Mais depuis le 24avril les votes ont commencé à l'étranger dans les ambassdes birman.
Un pays à l'autre il y a des différents façon de vote (surtout pour avoir plus de vote "oui")
Par exemple en Malaisie; l'ambassade birman fait ses lois....au lieu de les faire voter il fait signé les birmans avec des formulaire précis concernant leurs identités, donc c'est seulement les signatures qui comptent.
A singapour; l'invitation pour venir voter n'est pas claire.
Dans certains pays, c'est seulement le personnel de l'ambassade qui garde les boîtes où il y a des votes.
Car on sait très bien que la junte trouvera un prétexte pour garder le pouvoir.
Dès le début ils ne disent pas comment il fera si le peuple vote "NON" à leur constitution.
En parlant de cette constitution, 75% des birmans ne savent pas de quoi il parlent, car il est en vente depuis quelque jours et c'est rédigé en birman.
Alors, Monsieur Banki Moon, comment pensez vous résoudre le problème de Birmanie????
Le révolution Safran a montré la nature de la junte et le souffrance des birmans.
Si les votes "NON" ont changé en "OUI"......ça permettra à la junte de tuer son peuple en tout liberté.
dimanche, avril 20, 2008
INVITATION FESTIVAL BIRMANIE
rêves sous surveillance
Expos, installations, performances, films et rencontres
Les 7 et 8 mai aux Voûtes
19, rue des Frigos (Paris 13) M° : BNF (ligne 14 ou RER C)
Jardin, plusieurs salles d’expoBar et restauration sur place
Entrée libre
Festival artistique inédit en présence d’artistes performeurs birmans.
Vernissage de l’exposition photographique « Birmanie, rêves sous surveillance » (2003-2007) par Manon Ott & Grégory Cohen.
Invités d’honneur : Collectif “GD” (artistes birmans). Htein Lin, artiste birman de renommée internationale et ancien prisonnier politique réfugié à Londres.Des artistes-performeurs, des photographes et des cinéastes… Chacun raconte sa propre expérience de ce pays, qu’il s’agisse de son pays d’origine ou d’un pays longuement étudié et visité. Leurs réalisations peignent un tableau de la Birmanie contemporaine, de ses tensions et ses contradictions.
Plus d’infos sur http://www.projet-birmanie.com/
PROGRAMME
Mercredi 7 mai (18-23H)
18h Vernissage / cocktailBirmanie, rêves sous surveillance Expo photo par M.Ott & G. Cohen Life scapes Installation par GD (collectif d’artistes birmans)
The flyPerformance par Htein Lin 20h
Morosité des temps (poésie, danse, vidéo et musique)Performance par
GD21h Yes or No Performance par Htein Lin
Jeudi 8 mai (14-23H)14h - 19h
Expos / Installations / Performances
19h Yufilm documentaire de M.Ott 20 min + débat
19h30 Petits aménagements avec l’Occidentfilm documentaire de G.Cohen 20 min &débat
20h30 Free BurmaPerformance par Htein Lin21h30 Répétitions (poésie, danse, vidéo et musique)
Performance par GD EDITO
Alors que l’actualité birmane est marquée par un regain de répression depuis les évènements de septembre 2007, que la junte militaire prépare en ce moment-même un « référendum » biaisé d’avance, que la Prix Nobel de la Paix - Aung San Suu Kyi - va bientôt fêter un nouvel anniversaire emprisonnée dans sa résidence de Rangoon et que le mois d’août 2008 marquera l’anniversaire du soulèvement populaire de 1988 en Birmanie, ces artistes et auteurs tentent de nous livrer un regard plus en profondeur sur ce pays méconnu. Ils cherchent ainsi à ouvrir des débats, à donner à voir et à comprendre le quotidien sous cette dictature. Ils s’intéressent à ceux qui résistent, à ceux qui cherchent à exploiter les marges d’expression disponibles ou à en créer. Dans un contexte de propagande, de surveillance et de censure omniprésente, l’imagination est parfois l’un des derniers échappatoires possibles ; la création, par l’utilisation des métaphores et des figures de style qu’elle permet, est une des formes les plus à même de porter des messages de résistance à l’image des spectacles des Frères Moustache (humoristes birmans) ou des textes de Ludu Sein Win (célèbre journaliste de Rangoon) dont les témoignages sont présentés au sein de l’exposition « rêves sous surveillance ».
À l’image des performances du collectif GD et de Htein Lin présents lors du festival.
Les performances, expos, installations et projectionsLes performances de Htein Lin donnent à voir et à ressentir sa perception et ses sentiments quant à la situation de son pays, sa manière d’appréhender le référendum à venir mais aussi son expérience en prison avant qu’il ne soit réfugié politique en Angleterre. Certaines des performances qu’il présentera ont été conçues pendant ses années d’emprisonnement et présentées plus tard dans des galeries privées en Birmanie.
http://www.hteinlin.com/
Celles du collectif GD travaillent la « morosité des temps », ce temps qui échappe aux Birmans pris dans la répétition d’années de dictature. À partir des « maux » et des mots glanés auprès de la population en Birmanie, GD propose une série de photographies troublantes intitulée « Blessé, langage du corps ». Cette exposition cherche à refléter la fragilité de l’existence humaine tandis que l’installation Lifescapes dépeint, à l’aide de mots placardés, sur les parois, le sol et les plafonds de l’espace d’exposition, un paysage imaginaire : celui d’un état de pensée recueilli par l’artiste auprès des Birmans, des chuchotements tristes et pessimistes, parfois ironiques qui se sont glissés à son oreille. À l’occasion de la sortie du livre « Birmanie, rêves sous surveillance », l’exposition de photographies noir et blanc de Manon Ott & Grégory Cohen présente un reportage sur la situation politique et sociale birmane qu’ils ont mené au cours de six séjours en Birmanie entre 2003 et 2007.
Leurs photographies s’alternent avec des portraits accompagnés de témoignages d’opposants, d’écrivains et d’artistes birmans qui racontent comment la résistance des esprits est devenue en Birmanie une culture à la fois intime et nationale. Enfin, les films documentaires projetés, au travers de deux portraits de réfugiés birmans vivant en France, interrogent les raisons de leur exil mais aussi leurs conditions de vie ici.
Le film « Yu » (Manon Ott), sur l’histoire d’une jeune demandeuse d’asile birmane, a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux (Cinéma du réel 2008, FIPA 2008…).
Le film « Petits aménagements avec l’Occident » (Grégory Cohen), au travers du portrait d’un moine bouddhiste birman vivant à Paris questionne la rencontre entre deux « mondes », entre deux cultures parfois aux antipodes l’une de l’autre.
Les projections seront suivies d’un débat avec les réalisateurs.
Association Les yeux dans le monde
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/ Projet Birmanie, rêves sous surveillance (Festival, expo et livre)
http://www.projet-birmanie.com/
rêves sous surveillance
Expos, installations, performances, films et rencontres
Les 7 et 8 mai aux Voûtes
19, rue des Frigos (Paris 13) M° : BNF (ligne 14 ou RER C)
Jardin, plusieurs salles d’expoBar et restauration sur place
Entrée libre
Festival artistique inédit en présence d’artistes performeurs birmans.
Vernissage de l’exposition photographique « Birmanie, rêves sous surveillance » (2003-2007) par Manon Ott & Grégory Cohen.
Invités d’honneur : Collectif “GD” (artistes birmans). Htein Lin, artiste birman de renommée internationale et ancien prisonnier politique réfugié à Londres.Des artistes-performeurs, des photographes et des cinéastes… Chacun raconte sa propre expérience de ce pays, qu’il s’agisse de son pays d’origine ou d’un pays longuement étudié et visité. Leurs réalisations peignent un tableau de la Birmanie contemporaine, de ses tensions et ses contradictions.
Plus d’infos sur http://www.projet-birmanie.com/
PROGRAMME
Mercredi 7 mai (18-23H)
18h Vernissage / cocktailBirmanie, rêves sous surveillance Expo photo par M.Ott & G. Cohen Life scapes Installation par GD (collectif d’artistes birmans)
The flyPerformance par Htein Lin 20h
Morosité des temps (poésie, danse, vidéo et musique)Performance par
GD21h Yes or No Performance par Htein Lin
Jeudi 8 mai (14-23H)14h - 19h
Expos / Installations / Performances
19h Yufilm documentaire de M.Ott 20 min + débat
19h30 Petits aménagements avec l’Occidentfilm documentaire de G.Cohen 20 min &débat
20h30 Free BurmaPerformance par Htein Lin21h30 Répétitions (poésie, danse, vidéo et musique)
Performance par GD EDITO
Alors que l’actualité birmane est marquée par un regain de répression depuis les évènements de septembre 2007, que la junte militaire prépare en ce moment-même un « référendum » biaisé d’avance, que la Prix Nobel de la Paix - Aung San Suu Kyi - va bientôt fêter un nouvel anniversaire emprisonnée dans sa résidence de Rangoon et que le mois d’août 2008 marquera l’anniversaire du soulèvement populaire de 1988 en Birmanie, ces artistes et auteurs tentent de nous livrer un regard plus en profondeur sur ce pays méconnu. Ils cherchent ainsi à ouvrir des débats, à donner à voir et à comprendre le quotidien sous cette dictature. Ils s’intéressent à ceux qui résistent, à ceux qui cherchent à exploiter les marges d’expression disponibles ou à en créer. Dans un contexte de propagande, de surveillance et de censure omniprésente, l’imagination est parfois l’un des derniers échappatoires possibles ; la création, par l’utilisation des métaphores et des figures de style qu’elle permet, est une des formes les plus à même de porter des messages de résistance à l’image des spectacles des Frères Moustache (humoristes birmans) ou des textes de Ludu Sein Win (célèbre journaliste de Rangoon) dont les témoignages sont présentés au sein de l’exposition « rêves sous surveillance ».
À l’image des performances du collectif GD et de Htein Lin présents lors du festival.
Les performances, expos, installations et projectionsLes performances de Htein Lin donnent à voir et à ressentir sa perception et ses sentiments quant à la situation de son pays, sa manière d’appréhender le référendum à venir mais aussi son expérience en prison avant qu’il ne soit réfugié politique en Angleterre. Certaines des performances qu’il présentera ont été conçues pendant ses années d’emprisonnement et présentées plus tard dans des galeries privées en Birmanie.
http://www.hteinlin.com/
Celles du collectif GD travaillent la « morosité des temps », ce temps qui échappe aux Birmans pris dans la répétition d’années de dictature. À partir des « maux » et des mots glanés auprès de la population en Birmanie, GD propose une série de photographies troublantes intitulée « Blessé, langage du corps ». Cette exposition cherche à refléter la fragilité de l’existence humaine tandis que l’installation Lifescapes dépeint, à l’aide de mots placardés, sur les parois, le sol et les plafonds de l’espace d’exposition, un paysage imaginaire : celui d’un état de pensée recueilli par l’artiste auprès des Birmans, des chuchotements tristes et pessimistes, parfois ironiques qui se sont glissés à son oreille. À l’occasion de la sortie du livre « Birmanie, rêves sous surveillance », l’exposition de photographies noir et blanc de Manon Ott & Grégory Cohen présente un reportage sur la situation politique et sociale birmane qu’ils ont mené au cours de six séjours en Birmanie entre 2003 et 2007.
Leurs photographies s’alternent avec des portraits accompagnés de témoignages d’opposants, d’écrivains et d’artistes birmans qui racontent comment la résistance des esprits est devenue en Birmanie une culture à la fois intime et nationale. Enfin, les films documentaires projetés, au travers de deux portraits de réfugiés birmans vivant en France, interrogent les raisons de leur exil mais aussi leurs conditions de vie ici.
Le film « Yu » (Manon Ott), sur l’histoire d’une jeune demandeuse d’asile birmane, a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux (Cinéma du réel 2008, FIPA 2008…).
Le film « Petits aménagements avec l’Occident » (Grégory Cohen), au travers du portrait d’un moine bouddhiste birman vivant à Paris questionne la rencontre entre deux « mondes », entre deux cultures parfois aux antipodes l’une de l’autre.
Les projections seront suivies d’un débat avec les réalisateurs.
Association Les yeux dans le monde
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/ Projet Birmanie, rêves sous surveillance (Festival, expo et livre)
http://www.projet-birmanie.com/
vendredi, avril 11, 2008
Birmanie : la pauvreté au milieu des rubis ...
La Birmanie est célèbre à juste titre pour ces riches gisements de pierres précieuses, qui incluent les rubis, les saphirs et le jade. La ville de Mogok, située à l’extrémité Est de la division Mandalay, sur la frontière de l’état de Shan, a été le centre de l’extraction de rubis et de saphirs pendant huit cents ans.
Des entreprises britanniques avaient pris, en 1888, le contrôle des mines de Mogok, qui ont été par la suite nationalisées en 1962, à l’occasion du coup d’État du général Ne Win. Jusqu’à des époques relativement récentes, ces entreprises étaient relativement petites et provoquaient des dégâts limités dans l’environnement des alentours. Mais depuis 1989, l’industrie minière s’est tournée vers des opérations à grande échelle qui l’ont complètement transformée.
L’accroissement rapide du nombre d’acteurs non locaux, des capitaux investis et de l’équipement utilisé a accéléré la dévastation écologique de la région. Entre 1989 et 1992, l’équipement minier moderne a provoqué des dégâts considérables, en particulier dans les alentours de Mogok et de Mineshu. Des entrepreneurs locaux ont été écartés par la concurrence et la corruption accrues, et sont devenus des travailleurs mal payés d’entreprises étrangères. En outre, il s’est produit une migration graduelle de travailleurs et de petits commerçants de Mogok vers la région minière de Shwe Gin, dans la Division Pegu. Au cours de ce processus, de nombreux paysans et mineurs Karen ont rencontré les mêmes problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui avaient poussé les entrepreneurs à quitter Mogok.
Dans la plupart des cas, cette expansion des modes intensifs d’extraction des ressources ne répond pas aux critères de durabilité. Les activités minières se déroulent en dehors de tout contrôle. Ceux qui travaillent dans les mines pendant la saison des pluies risquent de mourir noyés par les crues subites ou écrasés par l’écroulement des murs de soutènement. Les travailleurs qui trient les gemmes après leur extraction doivent le faire sous le soleil brûlant, puisque la plupart des arbres ont été coupés dans la zone. En outre, ces travailleurs ont signalé qu’ils sont rarement autorisés à faire la pause et qu’ils sont quotidiennement agressés, en paroles et en actes, par les soldats chargés de la sécurité du site.
Jusqu’à des époques récentes, les mines utilisaient pour l’extraction d’or des boîtes à écluses à tasseaux multiniveaux, où l’eau circule par gravité. Mais avec l’arrivée des entreprises étrangères, les mineurs ont commencé à pratiquer l’abattage hydraulique. Cette méthode fortement destructrice utilise des pompes diesel pour envoyer de l’eau sous pression à des lances qui la jettent contre les rives des fleuves ou les promontoires rocheux. De grandes quantités de roche et de terre sont ainsi balayées. L’eau chargée de sédiments est recueillie dans une grande boîte à écluses, généralement garnie de mercure liquide. Par un processus chimique appelé amalgamation, le mercure retient les particules d’or que l’on séparera par la suite. Le mélange restant de déchets et de boues contaminées est déversé dans le ruisseau. Cette pratique a été interdite dans beaucoup d’endroits du monde, car le mercure est très toxique pour les personnes et les animaux. On ignore si des produits chimiques de ce genre sont utilisés à l’heure actuelle dans les deux emplacements mentionnés, mais il est certain que cette méthode est très répandue en Birmanie dans les mines d’or et qu’elle a causé de graves dommages à l’environnement.
D’après les sources locales, les activités minières, et en particulier l’abattage à la lance, autour des villes de Mogok et Shwe Gin, a provoqué partout les mêmes problèmes :
L’écroulement du lit des fleuves provoqué par l’extraction de terre et de sédiments sur les rives et au pied des arbres.
L’augmentation de l’érosion des sols.
L’accroissement de la sédimentation.
La diminution des populations de poissons en raison des changements de la température de l’eau.
L’augmentation de la pollution de l’eau par les stériles (les particules solides qui restent après l’extraction du minerai).
L’augmentation de la pollution de l’eau par le drainage minier acide (un mélange de stériles, d’eau et de produits chimiques tels que le cyanure et le mercure).
L’augmentation de la pollution de l’eau par les fuites de diesel et d’huile des pompes et autres équipements miniers.
La perte des étangs et autres réserves d’eau potable, telles que les ruisseaux, à cause du pompage excessif.
La destruction des terres fertiles due à l’excavation de fossés profonds et à l’utilisation excessive d’équipements lourds tels que les bulldozers.
L’augmentation de la consommation de bois d’oeuvre pour la construction de boîtes à écluses et l’étayage des tunnels souterrains.
L’augmentation de la consommation de produits forestiers non ligneux, tels que le bambou et le rotin.
La réalité politique et économique de la Birmanie fait que beaucoup de personnes n’aient pas le choix. En effet, coincées entre les intérêts militaires et les intérêts commerciaux, il ne leur reste que peu d’alternatives viables et se retrouvent forcées de participer à l’exploitation non durable de leurs propres ressources naturelles, tout en sachant qu’elle détruit les écosystèmes dont ils dépendent pour survivre
La Birmanie est célèbre à juste titre pour ces riches gisements de pierres précieuses, qui incluent les rubis, les saphirs et le jade. La ville de Mogok, située à l’extrémité Est de la division Mandalay, sur la frontière de l’état de Shan, a été le centre de l’extraction de rubis et de saphirs pendant huit cents ans.
Des entreprises britanniques avaient pris, en 1888, le contrôle des mines de Mogok, qui ont été par la suite nationalisées en 1962, à l’occasion du coup d’État du général Ne Win. Jusqu’à des époques relativement récentes, ces entreprises étaient relativement petites et provoquaient des dégâts limités dans l’environnement des alentours. Mais depuis 1989, l’industrie minière s’est tournée vers des opérations à grande échelle qui l’ont complètement transformée.
L’accroissement rapide du nombre d’acteurs non locaux, des capitaux investis et de l’équipement utilisé a accéléré la dévastation écologique de la région. Entre 1989 et 1992, l’équipement minier moderne a provoqué des dégâts considérables, en particulier dans les alentours de Mogok et de Mineshu. Des entrepreneurs locaux ont été écartés par la concurrence et la corruption accrues, et sont devenus des travailleurs mal payés d’entreprises étrangères. En outre, il s’est produit une migration graduelle de travailleurs et de petits commerçants de Mogok vers la région minière de Shwe Gin, dans la Division Pegu. Au cours de ce processus, de nombreux paysans et mineurs Karen ont rencontré les mêmes problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui avaient poussé les entrepreneurs à quitter Mogok.
Dans la plupart des cas, cette expansion des modes intensifs d’extraction des ressources ne répond pas aux critères de durabilité. Les activités minières se déroulent en dehors de tout contrôle. Ceux qui travaillent dans les mines pendant la saison des pluies risquent de mourir noyés par les crues subites ou écrasés par l’écroulement des murs de soutènement. Les travailleurs qui trient les gemmes après leur extraction doivent le faire sous le soleil brûlant, puisque la plupart des arbres ont été coupés dans la zone. En outre, ces travailleurs ont signalé qu’ils sont rarement autorisés à faire la pause et qu’ils sont quotidiennement agressés, en paroles et en actes, par les soldats chargés de la sécurité du site.
Jusqu’à des époques récentes, les mines utilisaient pour l’extraction d’or des boîtes à écluses à tasseaux multiniveaux, où l’eau circule par gravité. Mais avec l’arrivée des entreprises étrangères, les mineurs ont commencé à pratiquer l’abattage hydraulique. Cette méthode fortement destructrice utilise des pompes diesel pour envoyer de l’eau sous pression à des lances qui la jettent contre les rives des fleuves ou les promontoires rocheux. De grandes quantités de roche et de terre sont ainsi balayées. L’eau chargée de sédiments est recueillie dans une grande boîte à écluses, généralement garnie de mercure liquide. Par un processus chimique appelé amalgamation, le mercure retient les particules d’or que l’on séparera par la suite. Le mélange restant de déchets et de boues contaminées est déversé dans le ruisseau. Cette pratique a été interdite dans beaucoup d’endroits du monde, car le mercure est très toxique pour les personnes et les animaux. On ignore si des produits chimiques de ce genre sont utilisés à l’heure actuelle dans les deux emplacements mentionnés, mais il est certain que cette méthode est très répandue en Birmanie dans les mines d’or et qu’elle a causé de graves dommages à l’environnement.
D’après les sources locales, les activités minières, et en particulier l’abattage à la lance, autour des villes de Mogok et Shwe Gin, a provoqué partout les mêmes problèmes :
L’écroulement du lit des fleuves provoqué par l’extraction de terre et de sédiments sur les rives et au pied des arbres.
L’augmentation de l’érosion des sols.
L’accroissement de la sédimentation.
La diminution des populations de poissons en raison des changements de la température de l’eau.
L’augmentation de la pollution de l’eau par les stériles (les particules solides qui restent après l’extraction du minerai).
L’augmentation de la pollution de l’eau par le drainage minier acide (un mélange de stériles, d’eau et de produits chimiques tels que le cyanure et le mercure).
L’augmentation de la pollution de l’eau par les fuites de diesel et d’huile des pompes et autres équipements miniers.
La perte des étangs et autres réserves d’eau potable, telles que les ruisseaux, à cause du pompage excessif.
La destruction des terres fertiles due à l’excavation de fossés profonds et à l’utilisation excessive d’équipements lourds tels que les bulldozers.
L’augmentation de la consommation de bois d’oeuvre pour la construction de boîtes à écluses et l’étayage des tunnels souterrains.
L’augmentation de la consommation de produits forestiers non ligneux, tels que le bambou et le rotin.
La réalité politique et économique de la Birmanie fait que beaucoup de personnes n’aient pas le choix. En effet, coincées entre les intérêts militaires et les intérêts commerciaux, il ne leur reste que peu d’alternatives viables et se retrouvent forcées de participer à l’exploitation non durable de leurs propres ressources naturelles, tout en sachant qu’elle détruit les écosystèmes dont ils dépendent pour survivre
Birmanie - Rapport annuel 2008 Reporters Sans Frontières
Superficie : 676 580 km2.
Population : 51 000 000.
Langue : birman.
Chef de l’Etat : Général Than Shwe.
Confrontée pour la première fois depuis 1990 à un large mouvement de protestation, la junte militaire a répondu en tirant sur la foule. Un reporter japonais a été tué, une quinzaine de reporters birmans ont été arrêtés pour avoir collecté des témoignages sur la répression et Internet a été coupé pendant deux semaines.
Le retour au calme s’est accompagné d’un renforcement de la censure.Les manifestations populaires, menées par les moines bouddhistes en août et en septembre 2007, ont ébranlé le pouvoir militaire en place depuis plus de quarante ans.
La junte, pourtant sous pression de la communauté internationale, a répondu par la violence : au moins cent morts, des milliers d’arrestations et un climat de peur et de délation.Après quelques semaines de flottement au cours desquelles le monde s’est enthousiasmé pour cette "Révolution de Safran" très médiatisée, les militaires ont pris des mesures radicales.
Un reporter japonais, Kenji Nagai, présent au cœur de la foule, caméra à la main, a été tué par un militaire le 27 septembre. Internet a été coupé, tandis qu’une quinzaine de journalistes birmans ont été arrêtés. Entrés dans le pays grâce à des visas de tourisme, les correspondants des médias internationaux ont été surveillés de près.
De nombreux journalistes birmans ont couvert clandestinement les manifestations. Une quinzaine d’entre eux ont été arrêtés, suspectés d’avoir envoyé à l’étranger des images des marches et de la répression.
54 Birmans sont morts étouffés, et 21 ont été hospitalisés et alors qu'ils tentaient d'immigrer en Thaïlande. Entassés dans un conteneur frigorifique, ils espéraient trouver un emploi saisonnier à Phuket.BANGKOK -
Cinquante-quatre Birmans sont morts étouffés dans un conteneur frigorifique et 21 ont été hospitalisés après avoir tenté d'immigrer en Thaïlande, a annoncé jeudi la police.Parmi les morts figurent 37 femmes et 17 hommes, "tous des travailleurs migrants illégaux de Birmanie", a déclaré à l'AFP le colonel Kraithong Chanthongbai, chef de la police du district de Suk Samran de la province de Ranong (sud de la Thaïlande) où les corps ont été découverts mercredi soir.
Ces victimes faisaient partie d'un groupe de 121 personnes qui s'étaient entassées dans un conteneur frigorifique faisant 6 mètres de long sur 2,2 mètres de large, a-t-il précisé.Vingt-et-une personnes souffrant notamment de déshydratation ont été hospitalisées, mais leurs jours ne sont pas en danger, et les 46 autres, sorties indemnes de l'épreuve, ont été arrêtées, a encore indiqué l'officier thaïlandais.
Le conteneur, normalement utilisé pour transporter des produits congelés, effectuait un trajet entre les provinces de Ranong et de Phuket.Les clandestins avaient chacun payé 5.000 bahts (157 dollars) pour être transportés de la frontière birmano-thaïlandaise vers l'île touristique de Phuket où ils espéraient trouver un emploi saisonnier, a ajouté le colonel Kraithong.
Lorsque le chauffeur du camion transportant le conteneur a constaté que plusieurs passagers étaient morts, il a garé le véhicule sur le bas-côté de la route et a pris la fuite, a-t-il dit."Nous ne savons pas encore si le système d'air conditionné est tombé en panne pendant le trajet ou s'il ne fonctionnait pas au départ, nous enquêtons", a déclaré pour sa part le colonel Narin Bussayawit, commandant adjoint de la police provinciale de Ranong.
Quelque 540.000 immigrés, pour la plupart originaires de Birmanie, travaillent légalement en Thaïlande, selon le ministère du Travail.Mais, selon des associations de défense des droits de l'Homme, plus d'un million d'autres y séjournent sans papiers et sont souvent exploités par leurs employeurs.
La Birmanie, pays gouverné par des généraux depuis 1962, connaît de sérieux problèmes économiques et ils sont nombreux à traverser chaque jour les frontières dans l'espoir de survivre.
(©AFP / 10 avril 2008 05h18) via France24
jeudi, avril 10, 2008
La France est un pays démocratique?????
Je suis une birmane refugiée en France. Je suis fière d'être en France. Car c'est un pays qui respecte des droits de L'homme.
Mais après avoir regardé le documentaire du "envoyé spécial" du jeudi 10 avril 2008 (reportage sur le passage de la Flamme olympique) , je me pose cette question.
Car dans ce reportage à un moment donné, pour un caméraman (un français sur le territoire français ) c'est les chinois qui fait la loi.
Si j'ai bien compris le concept, la flamme olympique n'appartient pas à la Chine.Ni la France, les policiers française......à moins que le président française a été élu démocratiquement par les chinois " ce qui n'est pas le cas".
Ce caméraman a son autorisation pour monter dans ce bus pour suivre le parcours de la flamme....son seul erreur est de filmer des caméramans chinois qui censure les accident pendant le passage de la flamme.
Les policiers qui interviennet le fait descendre du bus car ce sont les chinois qui les demandent. Pour obtenir Les JO 2008 à Pékin les chinois s'était engager à respecter les droits de l'homme.
Mais cet incident nous montre que même en Frnace (un pays des Droits de l'Homme) encourage la chine de continuer à faire sans respecte de la liberté et des droits de l'homme.
Mais après avoir regardé le documentaire du "envoyé spécial" du jeudi 10 avril 2008 (reportage sur le passage de la Flamme olympique) , je me pose cette question.
Car dans ce reportage à un moment donné, pour un caméraman (un français sur le territoire français ) c'est les chinois qui fait la loi.
Si j'ai bien compris le concept, la flamme olympique n'appartient pas à la Chine.Ni la France, les policiers française......à moins que le président française a été élu démocratiquement par les chinois " ce qui n'est pas le cas".
Ce caméraman a son autorisation pour monter dans ce bus pour suivre le parcours de la flamme....son seul erreur est de filmer des caméramans chinois qui censure les accident pendant le passage de la flamme.
Les policiers qui interviennet le fait descendre du bus car ce sont les chinois qui les demandent. Pour obtenir Les JO 2008 à Pékin les chinois s'était engager à respecter les droits de l'homme.
Mais cet incident nous montre que même en Frnace (un pays des Droits de l'Homme) encourage la chine de continuer à faire sans respecte de la liberté et des droits de l'homme.
vendredi, avril 04, 2008
APPEL A LA MANIFESTATION
Cet appel est lancé par l'ensemble des Communautés suivantes: Birmane, démocrates chinois, Taiwanaise, Tibétaine, Turkistane, Vietnamienne et COBOP. http://www.tibetan.fr/
Le programme de la manifestation va commencer à 11h du matin sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris ensuite il se terminera vers 19h30 devant le Mur de la Paix aux Champs du Mars
A cette occasion, nous allons dénoncer le traitement dégradé du peuple tibétain et les violations systématiques et aggravées des droits de l'homme commises par la Chine populaire.
La Chine a massacrés un million et deux cents milles tibétains, et ce qui se passe actuellement sous nos yeux au Tibet n'est rien d'autre qu'un génocide.
Cette même Chine fournit des armes à la Junte militaire birmane pour y réprimer la population civile qui ne demande que la démocratie. Elle réprime aussi ceux qui ne font que réclamer la démocratie en Chine.
Par ailleurs, la Chine exerce une influence idéologique sur le Parti communiste vietnamien pour étouffer les voix réclamant la démocratie au Vietnam et elle brandit des menaces d'invasion contre Taiwan. Désormais les militaires chinois mènent des intrusions sur le sol du Népal. La Chine occupe illégalement le Tibet mais aussi le Turkistan oriental et une partie de la Mongolie.
Les récentes répressions militaires chinoises à l'encontre des manifestants pacifiques de la population civile tibétaine témoigne de l'incompatibilité avec les valeurs des Jeux Olympiques. D'autant plus que la Chine s'était engagée devant le Comité international olympique à respecter les droits fondamentaux et la liberté d'expression en Chine et au Tibet pourtant la gestion de la crise au Tibet a prouvé le contraire. La Chine populaire n'inspire plus la confiance et le respect de la Communauté internationale encore moins chez les insoumis.
Empêchons une autre extermination de tout un peuple et de la Nation tibétaine en tirant les leçons du sort des millions des juifs d'Europe pendant seconde Guerre mondiale. Les Tibétains vivent ainsi cette situation actuellement.
Notre manifestation contient plusieurs volets d'action :
- Le cortège principal des manifestants va se déplacer du Trocadéro vers le Mur de la Paix dans l'après-midi.
- Un parcours pour les vélibs (vélos publics) dans Paris.
- Un groupe qui va circuler en bateaux sur la Seine.
- Un autre qui va prendre un bus touristique pour circuler dans Paris.
Le but recherché par cette mobilisation est de faire entendre les causes de la défense des droits de l'Homme, de la Justice, de la Liberté et de la Démocratie en Asie. Nous souhaitons inviter tous les militants pour le Tibet à converger vers Paris pour être nombreux à cette occasion si particulière .Venez avec des drapeaux français, Tibétains, Birmans, turkistanais, Vietnamiens libres, Taiwanais, et des banderoles.
Le programme de la manifestation va commencer à 11h du matin sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris ensuite il se terminera vers 19h30 devant le Mur de la Paix aux Champs du Mars
A cette occasion, nous allons dénoncer le traitement dégradé du peuple tibétain et les violations systématiques et aggravées des droits de l'homme commises par la Chine populaire.
La Chine a massacrés un million et deux cents milles tibétains, et ce qui se passe actuellement sous nos yeux au Tibet n'est rien d'autre qu'un génocide.
Cette même Chine fournit des armes à la Junte militaire birmane pour y réprimer la population civile qui ne demande que la démocratie. Elle réprime aussi ceux qui ne font que réclamer la démocratie en Chine.
Par ailleurs, la Chine exerce une influence idéologique sur le Parti communiste vietnamien pour étouffer les voix réclamant la démocratie au Vietnam et elle brandit des menaces d'invasion contre Taiwan. Désormais les militaires chinois mènent des intrusions sur le sol du Népal. La Chine occupe illégalement le Tibet mais aussi le Turkistan oriental et une partie de la Mongolie.
Les récentes répressions militaires chinoises à l'encontre des manifestants pacifiques de la population civile tibétaine témoigne de l'incompatibilité avec les valeurs des Jeux Olympiques. D'autant plus que la Chine s'était engagée devant le Comité international olympique à respecter les droits fondamentaux et la liberté d'expression en Chine et au Tibet pourtant la gestion de la crise au Tibet a prouvé le contraire. La Chine populaire n'inspire plus la confiance et le respect de la Communauté internationale encore moins chez les insoumis.
Empêchons une autre extermination de tout un peuple et de la Nation tibétaine en tirant les leçons du sort des millions des juifs d'Europe pendant seconde Guerre mondiale. Les Tibétains vivent ainsi cette situation actuellement.
Notre manifestation contient plusieurs volets d'action :
- Le cortège principal des manifestants va se déplacer du Trocadéro vers le Mur de la Paix dans l'après-midi.
- Un parcours pour les vélibs (vélos publics) dans Paris.
- Un groupe qui va circuler en bateaux sur la Seine.
- Un autre qui va prendre un bus touristique pour circuler dans Paris.
Le but recherché par cette mobilisation est de faire entendre les causes de la défense des droits de l'Homme, de la Justice, de la Liberté et de la Démocratie en Asie. Nous souhaitons inviter tous les militants pour le Tibet à converger vers Paris pour être nombreux à cette occasion si particulière .Venez avec des drapeaux français, Tibétains, Birmans, turkistanais, Vietnamiens libres, Taiwanais, et des banderoles.
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