lundi, avril 28, 2008

"Birmanie, mon coeur saigne" www.birmanieactualite.blogspot.com

Résumé de la situation, à quelques jours du référendum : La junte agit à tous les niveaux : Répression et intimidation:
La Junte met en garde le peuple Birman pour qu'ils ne votent pas "NON" à la constitution.Elle organise ainsi dans de nombreux villages des réunions "forcées". Au cours de ces réunions, on leur demande (fermement) de soutenir le projet de constitution.
Par ailleurs, tous les participants à ces réunions sont obligés de promettre, qu'ils voteront OUI et soutiendront ainsi le projet de Constitution. Les Militaires expliquent aux villageois qu'il ne faut pas croire les étrangers et encore moins la Ligue Nationale pour la Démocratie qui veut "détruire" le pays.
Entre nous, comment des villageois Birman pourraient avoir accès à la presse étrangère ?Parallèlement à cette intimidation, la junte réprime et emprisonne tous les opposants au régime militaire et elle ne fait pas dans la dentelle..
C'est ainsi qu'elle procède à des arrestations pour n'importe quel prétexte:La plupart des détenus auraient été inculpés en vertu de l’article 505/B du Code pénal, pour avoir publié ou diffusé une déclaration, une rumeur ou un récit «dont le but était de causer ou qui était susceptible de causer dans la population un état de peur ou de trouble», mais d’autres lois telles que la loi sur l’impression et la publication, la loi sur les situations d’exception et la loi sur les associations illégales, ont également été citées.Plusieurs informations faisant état de meurtres, de passages à tabac, d’arrestations, de tortures et de décès en détention ont été reçues...
Encore récemment, un membre de la NLD a été arrêté pour ses déclarations contre le référendum. Cette arrestation qui a eu lieu au mois d'avril est venue s'ajouter à la liste déjà longue, des arrestations du mois de mars.
A ces arrestations sont venues s'ajouter des agressions dans la rue : Selon le porte-parole de la LND, des militants du parti ont été agressés par des inconnus alors qu'ils faisaient campagne contre le référendum à Rangoun, la principale ville du pays.
Au sujet des récentes arrestations, Reporters sans frontières (RSF) et la Burma Media Association (BMA) indiquent que :"Début avril, au moins 60 personnes ont été arrêtées dans l’Etat Rakhine (Nord-Ouest) pour avoir porté des tee-shirts appelant les électeurs à voter Non. Plusieurs d’entre eux seraient toujours emprisonnés.
Selon Mizzima News, des vendeurs de tee-shirts de Rangoon refusent de mettre en rayon les vêtements de la marque thaïe "Nobody" après que certains jeunes démocrates avaient commencé à les utiliser dans leur campagne pour le Non.

samedi, avril 26, 2008

Le référendum du 10 mai est destiné à réviser la constitution en vue d'élections démocratiques en 2010
Le numéro 2 du régime, le général M.Aye, a assuré que la constitution serait organisé de façon "systématique et juste",tout en avertissant que l'armée écartera "tout danger pour la nation". Les médias contrôlés par la junte couvrent toutes les activités en faveur du "oui" au référendum. La prix nobel de la Pais Aung San Suu Kyi appelle à voter non.
"Approuver la constitution d'Etat est un devoir national de l'ensemble de la population. Allons tous voter +oui+ dans l'intérêt national", scande en première page samedi La Nouvelle Lumière du Myanmar.L'opposante Aung San Suu Kyi désapprouve le processus en coursAung San Suu Kyi et la Ligue Nationale pour la Démocratie s'opposent à la constitution en gestation argauant que le texte garantira la prédominance de l'armée même après un transfert de pouvoir à des civils.La LND de Mme Suu Kyi a dénoncé samedi une campagne d'intimidation, affirmant que six militants ont été frappés depuis l'annonce du référendum en février et 20 ont été emprisonnés et torturés.Le référendum sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la LND. A l'époque, les militaires avaient refusé de céder le pouvoir.

vendredi, avril 25, 2008

Birmanie: les Etats-Unis poussent à l'ONU pour un référendum "crédible"
NEW YORK (Nations unies) - Les Etats-Unis ont fait circuler mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de déclaration appelant à la tenue d'un référendum constitutionnel "crédible" en Birmanie le mois prochain, ont indiqué plusieurs diplomates.
Leur ambassadeur à l'ONU, Zalmay Khalilzad, a indiqué à la presse son intention de soumettre de nouveau ce texte non contraignant, dont une première version s'était heurtée à l'opposition de la Chine.
"Il y a des signes inquiétants que le processus (en Birmanie) n'est pas crédible", a expliqué l'ambassadeur. "Il est très important que compte tenu de l'approche du référendum et des élections, le Conseil adresse un message fort, un message clair selon lequel le processus doit être crédible", a-t-il ajouté.
La junte militaire au pouvoir en Birmanie prévoit pour le 10 mai un référendum déjà controversé sur une nouvelle Constitution qui sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les élections législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de la lauréate du Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.
A l'époque, les militaires avaient refusé de transférer le pouvoir et Mme Suu Kyi (62 ans) a passé la majeure partie des 18 dernières années en résidence surveillée.
La junte birmane affirme que la nouvelle Constitution ouvrira la voie à des "élections multipartites" en 2010, mais des opposants soulignent que le texte garantit la prédominance de l'armée dans la conduite des affaires de l'Etat, même après un éventuel transfert de pouvoir aux civils.
La LND et d'autres groupes pro-démocratie ont appelé à voter "non" au projet de Constitution mais ils ne peuvent guère faire campagne efficacement car les militaires ont interdit les discours et les tracts relatifs au référendum.
"Le peuple de Birmanie mérite le soutien du Conseil de sécurité, de la communauté internationale," a dit M. Khalilzad.
L'adoption du texte américain exige l'unanimité des quinze membres du Conseil et des diplomates américains ont reconnu qu'il sera difficile d'obtenir l'adhésion de la Chine.
Celle-ci, alliée fidèle de la Birmanie, estime que le problème birman est une question de politique intérieure qui n'a pas à être discutée par le Conseil de sécurité.
M. Khalilzad a indiqué que le Conseil examinerait le projet de texte jeudi au niveau des experts.
(©AFP / 23 avril 2008 21h18)
Birmanie:référendum "ni libre ni honnête"
Recommandés
Le parti de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi a déclaré aujourd'hui que la junte militaire faisait tout ce qu'elle pouvait pour que le "oui" l'emporte au référendum constitutionnel du 10 mai, au risque d'aboutir à un scrutin injuste."Les autorités font tout ce qu'elles peuvent pour que ce référendum ne soit ni libre ni honnête", a affirmé la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi, lauréate du Prix Nobel de la Paix qui a été privée de liberté pendant la majeure partie des 18 dernières années.
Le parti de Mme Suu Kyi a estimé que le processus électoral était susceptible d'être entâché par des fraudes et a rappelé que jusqu'ici, la campagne avait été marquée par des harcèlements et des arrestations dans ses rangs.Le référendum du 10 mai sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les élections législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la LND.
A l'époque, les militaires avaient refusé de céder le pouvoir.Mercredi, les Etats-Unis ont fait circuler au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de déclaration appelant à la tenue d'un référendum "crédible". Une première version s'était heurtée à l'opposition de la Chine.

Source : AFP
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jeudi, avril 24, 2008

Le référendum constitutionnelle

"NO" vote ou vote "NO"......de ne pas aller voter ou voter "no", c'est un sujet délicat à discuter avant deux semaine de la vote en Birmanie.
Mais depuis le 24avril les votes ont commencé à l'étranger dans les ambassdes birman.
Un pays à l'autre il y a des différents façon de vote (surtout pour avoir plus de vote "oui")
Par exemple en Malaisie; l'ambassade birman fait ses lois....au lieu de les faire voter il fait signé les birmans avec des formulaire précis concernant leurs identités, donc c'est seulement les signatures qui comptent.
A singapour; l'invitation pour venir voter n'est pas claire.
Dans certains pays, c'est seulement le personnel de l'ambassade qui garde les boîtes où il y a des votes.
Car on sait très bien que la junte trouvera un prétexte pour garder le pouvoir.
Dès le début ils ne disent pas comment il fera si le peuple vote "NON" à leur constitution.
En parlant de cette constitution, 75% des birmans ne savent pas de quoi il parlent, car il est en vente depuis quelque jours et c'est rédigé en birman.
Alors, Monsieur Banki Moon, comment pensez vous résoudre le problème de Birmanie????
Le révolution Safran a montré la nature de la junte et le souffrance des birmans.
Si les votes "NON" ont changé en "OUI"......ça permettra à la junte de tuer son peuple en tout liberté.

dimanche, avril 20, 2008

INVITATION FESTIVAL BIRMANIE
rêves sous surveillance

Expos, installations, performances, films et rencontres
Les 7 et 8 mai aux Voûtes
19, rue des Frigos (Paris 13) M° : BNF (ligne 14 ou RER C)
Jardin, plusieurs salles d’expoBar et restauration sur place
Entrée libre
Festival artistique inédit en présence d’artistes performeurs birmans.
Vernissage de l’exposition photographique « Birmanie, rêves sous surveillance » (2003-2007) par Manon Ott & Grégory Cohen.
Invités d’honneur : Collectif “GD” (artistes birmans). Htein Lin, artiste birman de renommée internationale et ancien prisonnier politique réfugié à Londres.Des artistes-performeurs, des photographes et des cinéastes… Chacun raconte sa propre expérience de ce pays, qu’il s’agisse de son pays d’origine ou d’un pays longuement étudié et visité. Leurs réalisations peignent un tableau de la Birmanie contemporaine, de ses tensions et ses contradictions.
Plus d’infos sur http://www.projet-birmanie.com/
PROGRAMME
Mercredi 7 mai (18-23H)
18h Vernissage / cocktailBirmanie, rêves sous surveillance Expo photo par M.Ott & G. Cohen Life scapes Installation par GD (collectif d’artistes birmans)
The flyPerformance par Htein Lin 20h
Morosité des temps (poésie, danse, vidéo et musique)Performance par
GD21h Yes or No Performance par Htein Lin
Jeudi 8 mai (14-23H)14h - 19h
Expos / Installations / Performances
19h Yufilm documentaire de M.Ott 20 min + débat
19h30 Petits aménagements avec l’Occidentfilm documentaire de G.Cohen 20 min &débat
20h30 Free BurmaPerformance par Htein Lin21h30 Répétitions (poésie, danse, vidéo et musique)
Performance par GD EDITO
Alors que l’actualité birmane est marquée par un regain de répression depuis les évènements de septembre 2007, que la junte militaire prépare en ce moment-même un « référendum » biaisé d’avance, que la Prix Nobel de la Paix - Aung San Suu Kyi - va bientôt fêter un nouvel anniversaire emprisonnée dans sa résidence de Rangoon et que le mois d’août 2008 marquera l’anniversaire du soulèvement populaire de 1988 en Birmanie, ces artistes et auteurs tentent de nous livrer un regard plus en profondeur sur ce pays méconnu. Ils cherchent ainsi à ouvrir des débats, à donner à voir et à comprendre le quotidien sous cette dictature. Ils s’intéressent à ceux qui résistent, à ceux qui cherchent à exploiter les marges d’expression disponibles ou à en créer. Dans un contexte de propagande, de surveillance et de censure omniprésente, l’imagination est parfois l’un des derniers échappatoires possibles ; la création, par l’utilisation des métaphores et des figures de style qu’elle permet, est une des formes les plus à même de porter des messages de résistance à l’image des spectacles des Frères Moustache (humoristes birmans) ou des textes de Ludu Sein Win (célèbre journaliste de Rangoon) dont les témoignages sont présentés au sein de l’exposition « rêves sous surveillance ».
À l’image des performances du collectif GD et de Htein Lin présents lors du festival.
Les performances, expos, installations et projectionsLes performances de Htein Lin donnent à voir et à ressentir sa perception et ses sentiments quant à la situation de son pays, sa manière d’appréhender le référendum à venir mais aussi son expérience en prison avant qu’il ne soit réfugié politique en Angleterre. Certaines des performances qu’il présentera ont été conçues pendant ses années d’emprisonnement et présentées plus tard dans des galeries privées en Birmanie.
http://www.hteinlin.com/
Celles du collectif GD travaillent la « morosité des temps », ce temps qui échappe aux Birmans pris dans la répétition d’années de dictature. À partir des « maux » et des mots glanés auprès de la population en Birmanie, GD propose une série de photographies troublantes intitulée « Blessé, langage du corps ». Cette exposition cherche à refléter la fragilité de l’existence humaine tandis que l’installation Lifescapes dépeint, à l’aide de mots placardés, sur les parois, le sol et les plafonds de l’espace d’exposition, un paysage imaginaire : celui d’un état de pensée recueilli par l’artiste auprès des Birmans, des chuchotements tristes et pessimistes, parfois ironiques qui se sont glissés à son oreille. À l’occasion de la sortie du livre « Birmanie, rêves sous surveillance », l’exposition de photographies noir et blanc de Manon Ott & Grégory Cohen présente un reportage sur la situation politique et sociale birmane qu’ils ont mené au cours de six séjours en Birmanie entre 2003 et 2007.
Leurs photographies s’alternent avec des portraits accompagnés de témoignages d’opposants, d’écrivains et d’artistes birmans qui racontent comment la résistance des esprits est devenue en Birmanie une culture à la fois intime et nationale. Enfin, les films documentaires projetés, au travers de deux portraits de réfugiés birmans vivant en France, interrogent les raisons de leur exil mais aussi leurs conditions de vie ici.
Le film « Yu » (Manon Ott), sur l’histoire d’une jeune demandeuse d’asile birmane, a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux (Cinéma du réel 2008, FIPA 2008…).
Le film « Petits aménagements avec l’Occident » (Grégory Cohen), au travers du portrait d’un moine bouddhiste birman vivant à Paris questionne la rencontre entre deux « mondes », entre deux cultures parfois aux antipodes l’une de l’autre.
Les projections seront suivies d’un débat avec les réalisateurs.
Association Les yeux dans le monde
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/ Projet Birmanie, rêves sous surveillance (Festival, expo et livre)
http://www.projet-birmanie.com/

vendredi, avril 11, 2008

Birmanie : la pauvreté au milieu des rubis ...
La Birmanie est célèbre à juste titre pour ces riches gisements de pierres précieuses, qui incluent les rubis, les saphirs et le jade. La ville de Mogok, située à l’extrémité Est de la division Mandalay, sur la frontière de l’état de Shan, a été le centre de l’extraction de rubis et de saphirs pendant huit cents ans.
Des entreprises britanniques avaient pris, en 1888, le contrôle des mines de Mogok, qui ont été par la suite nationalisées en 1962, à l’occasion du coup d’État du général Ne Win. Jusqu’à des époques relativement récentes, ces entreprises étaient relativement petites et provoquaient des dégâts limités dans l’environnement des alentours. Mais depuis 1989, l’industrie minière s’est tournée vers des opérations à grande échelle qui l’ont complètement transformée.
L’accroissement rapide du nombre d’acteurs non locaux, des capitaux investis et de l’équipement utilisé a accéléré la dévastation écologique de la région. Entre 1989 et 1992, l’équipement minier moderne a provoqué des dégâts considérables, en particulier dans les alentours de Mogok et de Mineshu. Des entrepreneurs locaux ont été écartés par la concurrence et la corruption accrues, et sont devenus des travailleurs mal payés d’entreprises étrangères. En outre, il s’est produit une migration graduelle de travailleurs et de petits commerçants de Mogok vers la région minière de Shwe Gin, dans la Division Pegu. Au cours de ce processus, de nombreux paysans et mineurs Karen ont rencontré les mêmes problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui avaient poussé les entrepreneurs à quitter Mogok.
Dans la plupart des cas, cette expansion des modes intensifs d’extraction des ressources ne répond pas aux critères de durabilité. Les activités minières se déroulent en dehors de tout contrôle. Ceux qui travaillent dans les mines pendant la saison des pluies risquent de mourir noyés par les crues subites ou écrasés par l’écroulement des murs de soutènement. Les travailleurs qui trient les gemmes après leur extraction doivent le faire sous le soleil brûlant, puisque la plupart des arbres ont été coupés dans la zone. En outre, ces travailleurs ont signalé qu’ils sont rarement autorisés à faire la pause et qu’ils sont quotidiennement agressés, en paroles et en actes, par les soldats chargés de la sécurité du site.
Jusqu’à des époques récentes, les mines utilisaient pour l’extraction d’or des boîtes à écluses à tasseaux multiniveaux, où l’eau circule par gravité. Mais avec l’arrivée des entreprises étrangères, les mineurs ont commencé à pratiquer l’abattage hydraulique. Cette méthode fortement destructrice utilise des pompes diesel pour envoyer de l’eau sous pression à des lances qui la jettent contre les rives des fleuves ou les promontoires rocheux. De grandes quantités de roche et de terre sont ainsi balayées. L’eau chargée de sédiments est recueillie dans une grande boîte à écluses, généralement garnie de mercure liquide. Par un processus chimique appelé amalgamation, le mercure retient les particules d’or que l’on séparera par la suite. Le mélange restant de déchets et de boues contaminées est déversé dans le ruisseau. Cette pratique a été interdite dans beaucoup d’endroits du monde, car le mercure est très toxique pour les personnes et les animaux. On ignore si des produits chimiques de ce genre sont utilisés à l’heure actuelle dans les deux emplacements mentionnés, mais il est certain que cette méthode est très répandue en Birmanie dans les mines d’or et qu’elle a causé de graves dommages à l’environnement.
D’après les sources locales, les activités minières, et en particulier l’abattage à la lance, autour des villes de Mogok et Shwe Gin, a provoqué partout les mêmes problèmes :
L’écroulement du lit des fleuves provoqué par l’extraction de terre et de sédiments sur les rives et au pied des arbres.
L’augmentation de l’érosion des sols.
L’accroissement de la sédimentation.
La diminution des populations de poissons en raison des changements de la température de l’eau.
L’augmentation de la pollution de l’eau par les stériles (les particules solides qui restent après l’extraction du minerai).
L’augmentation de la pollution de l’eau par le drainage minier acide (un mélange de stériles, d’eau et de produits chimiques tels que le cyanure et le mercure).
L’augmentation de la pollution de l’eau par les fuites de diesel et d’huile des pompes et autres équipements miniers.
La perte des étangs et autres réserves d’eau potable, telles que les ruisseaux, à cause du pompage excessif.
La destruction des terres fertiles due à l’excavation de fossés profonds et à l’utilisation excessive d’équipements lourds tels que les bulldozers.
L’augmentation de la consommation de bois d’oeuvre pour la construction de boîtes à écluses et l’étayage des tunnels souterrains.
L’augmentation de la consommation de produits forestiers non ligneux, tels que le bambou et le rotin.
La réalité politique et économique de la Birmanie fait que beaucoup de personnes n’aient pas le choix. En effet, coincées entre les intérêts militaires et les intérêts commerciaux, il ne leur reste que peu d’alternatives viables et se retrouvent forcées de participer à l’exploitation non durable de leurs propres ressources naturelles, tout en sachant qu’elle détruit les écosystèmes dont ils dépendent pour survivre
Birmanie - Rapport annuel 2008 Reporters Sans Frontières

Superficie : 676 580 km2.

Population : 51 000 000.

Langue : birman.

Chef de l’Etat : Général Than Shwe.


Confrontée pour la première fois depuis 1990 à un large mouvement de protestation, la junte militaire a répondu en tirant sur la foule. Un reporter japonais a été tué, une quinzaine de reporters birmans ont été arrêtés pour avoir collecté des témoignages sur la répression et Internet a été coupé pendant deux semaines.

Le retour au calme s’est accompagné d’un renforcement de la censure.Les manifestations populaires, menées par les moines bouddhistes en août et en septembre 2007, ont ébranlé le pouvoir militaire en place depuis plus de quarante ans.

La junte, pourtant sous pression de la communauté internationale, a répondu par la violence : au moins cent morts, des milliers d’arrestations et un climat de peur et de délation.Après quelques semaines de flottement au cours desquelles le monde s’est enthousiasmé pour cette "Révolution de Safran" très médiatisée, les militaires ont pris des mesures radicales.

Un reporter japonais, Kenji Nagai, présent au cœur de la foule, caméra à la main, a été tué par un militaire le 27 septembre. Internet a été coupé, tandis qu’une quinzaine de journalistes birmans ont été arrêtés. Entrés dans le pays grâce à des visas de tourisme, les correspondants des médias internationaux ont été surveillés de près.

De nombreux journalistes birmans ont couvert clandestinement les manifestations. Une quinzaine d’entre eux ont été arrêtés, suspectés d’avoir envoyé à l’étranger des images des marches et de la répression.

54 Birmans sont morts étouffés, et 21 ont été hospitalisés et alors qu'ils tentaient d'immigrer en Thaïlande. Entassés dans un conteneur frigorifique, ils espéraient trouver un emploi saisonnier à Phuket.BANGKOK -
Cinquante-quatre Birmans sont morts étouffés dans un conteneur frigorifique et 21 ont été hospitalisés après avoir tenté d'immigrer en Thaïlande, a annoncé jeudi la police.Parmi les morts figurent 37 femmes et 17 hommes, "tous des travailleurs migrants illégaux de Birmanie", a déclaré à l'AFP le colonel Kraithong Chanthongbai, chef de la police du district de Suk Samran de la province de Ranong (sud de la Thaïlande) où les corps ont été découverts mercredi soir.
Ces victimes faisaient partie d'un groupe de 121 personnes qui s'étaient entassées dans un conteneur frigorifique faisant 6 mètres de long sur 2,2 mètres de large, a-t-il précisé.Vingt-et-une personnes souffrant notamment de déshydratation ont été hospitalisées, mais leurs jours ne sont pas en danger, et les 46 autres, sorties indemnes de l'épreuve, ont été arrêtées, a encore indiqué l'officier thaïlandais.
Le conteneur, normalement utilisé pour transporter des produits congelés, effectuait un trajet entre les provinces de Ranong et de Phuket.Les clandestins avaient chacun payé 5.000 bahts (157 dollars) pour être transportés de la frontière birmano-thaïlandaise vers l'île touristique de Phuket où ils espéraient trouver un emploi saisonnier, a ajouté le colonel Kraithong.
Lorsque le chauffeur du camion transportant le conteneur a constaté que plusieurs passagers étaient morts, il a garé le véhicule sur le bas-côté de la route et a pris la fuite, a-t-il dit."Nous ne savons pas encore si le système d'air conditionné est tombé en panne pendant le trajet ou s'il ne fonctionnait pas au départ, nous enquêtons", a déclaré pour sa part le colonel Narin Bussayawit, commandant adjoint de la police provinciale de Ranong.
Quelque 540.000 immigrés, pour la plupart originaires de Birmanie, travaillent légalement en Thaïlande, selon le ministère du Travail.Mais, selon des associations de défense des droits de l'Homme, plus d'un million d'autres y séjournent sans papiers et sont souvent exploités par leurs employeurs.
La Birmanie, pays gouverné par des généraux depuis 1962, connaît de sérieux problèmes économiques et ils sont nombreux à traverser chaque jour les frontières dans l'espoir de survivre.
(©AFP / 10 avril 2008 05h18) via France24

jeudi, avril 10, 2008

La France est un pays démocratique?????

Je suis une birmane refugiée en France. Je suis fière d'être en France. Car c'est un pays qui respecte des droits de L'homme.
Mais après avoir regardé le documentaire du "envoyé spécial" du jeudi 10 avril 2008 (reportage sur le passage de la Flamme olympique) , je me pose cette question.
Car dans ce reportage à un moment donné, pour un caméraman (un français sur le territoire français ) c'est les chinois qui fait la loi.
Si j'ai bien compris le concept, la flamme olympique n'appartient pas à la Chine.Ni la France, les policiers française......à moins que le président française a été élu démocratiquement par les chinois " ce qui n'est pas le cas".
Ce caméraman a son autorisation pour monter dans ce bus pour suivre le parcours de la flamme....son seul erreur est de filmer des caméramans chinois qui censure les accident pendant le passage de la flamme.
Les policiers qui interviennet le fait descendre du bus car ce sont les chinois qui les demandent. Pour obtenir Les JO 2008 à Pékin les chinois s'était engager à respecter les droits de l'homme.
Mais cet incident nous montre que même en Frnace (un pays des Droits de l'Homme) encourage la chine de continuer à faire sans respecte de la liberté et des droits de l'homme.

vendredi, avril 04, 2008

APPEL A LA MANIFESTATION

Cet appel est lancé par l'ensemble des Communautés suivantes: Birmane, démocrates chinois, Taiwanaise, Tibétaine, Turkistane, Vietnamienne et COBOP. http://www.tibetan.fr/
Le programme de la manifestation va commencer à 11h du matin sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris ensuite il se terminera vers 19h30 devant le Mur de la Paix aux Champs du Mars
A cette occasion, nous allons dénoncer le traitement dégradé du peuple tibétain et les violations systématiques et aggravées des droits de l'homme commises par la Chine populaire.
La Chine a massacrés un million et deux cents milles tibétains, et ce qui se passe actuellement sous nos yeux au Tibet n'est rien d'autre qu'un génocide.
Cette même Chine fournit des armes à la Junte militaire birmane pour y réprimer la population civile qui ne demande que la démocratie. Elle réprime aussi ceux qui ne font que réclamer la démocratie en Chine.
Par ailleurs, la Chine exerce une influence idéologique sur le Parti communiste vietnamien pour étouffer les voix réclamant la démocratie au Vietnam et elle brandit des menaces d'invasion contre Taiwan. Désormais les militaires chinois mènent des intrusions sur le sol du Népal. La Chine occupe illégalement le Tibet mais aussi le Turkistan oriental et une partie de la Mongolie.
Les récentes répressions militaires chinoises à l'encontre des manifestants pacifiques de la population civile tibétaine témoigne de l'incompatibilité avec les valeurs des Jeux Olympiques. D'autant plus que la Chine s'était engagée devant le Comité international olympique à respecter les droits fondamentaux et la liberté d'expression en Chine et au Tibet pourtant la gestion de la crise au Tibet a prouvé le contraire. La Chine populaire n'inspire plus la confiance et le respect de la Communauté internationale encore moins chez les insoumis.
Empêchons une autre extermination de tout un peuple et de la Nation tibétaine en tirant les leçons du sort des millions des juifs d'Europe pendant seconde Guerre mondiale. Les Tibétains vivent ainsi cette situation actuellement.
Notre manifestation contient plusieurs volets d'action :
- Le cortège principal des manifestants va se déplacer du Trocadéro vers le Mur de la Paix dans l'après-midi.
- Un parcours pour les vélibs (vélos publics) dans Paris.
- Un groupe qui va circuler en bateaux sur la Seine.
- Un autre qui va prendre un bus touristique pour circuler dans Paris.

Le but recherché par cette mobilisation est de faire entendre les causes de la défense des droits de l'Homme, de la Justice, de la Liberté et de la Démocratie en Asie. Nous souhaitons inviter tous les militants pour le Tibet à converger vers Paris pour être nombreux à cette occasion si particulière .Venez avec des drapeaux français, Tibétains, Birmans, turkistanais, Vietnamiens libres, Taiwanais, et des banderoles.

mercredi, avril 02, 2008

Birmanie: le parti de Mme Suu Kyi appelle à voter contre la constitution
Par Hla Hla HTAY AFP - il y a 40 minutes

RANGOUN (AFP) -
Le parti de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi a appelé mercredi la population à rejeter "clairement et courageusement" le projet de Constitution que les généraux au pouvoir soumettront à un référendum en mai.
Il s'agira du premier scrutin organisé en Birmanie en près de 20 ans.
Dans une déclaration officielle, la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a demandé explicitement aux Birmans de voter "non" au référendum sur cette cette Constitution, rédigée "de manière partiale" par des personnes "choisies" par la junte.
Selon le régime, l'approbation de la Constitution ouvrira à la voie à des élections "multipartites" en 2010, à l'issue desquelles les militaires ont promis de transférer le pouvoir de l'Etat à des civils.
La version finale de la Constitution, dont l'AFP a obtenu une copie, indique toutefois que les militaires conserveront des pouvoirs très étendus, même après les élections.
En outre, Mme Suu Kyi ne pourra être candidate à la présidence de l'Union, aux motifs controversés qu'elle a été mariée à un étranger, le Britannique Michael Aris, décédé d'un cancer en 1999, et que ses deux enfants sont des sujets britanniques.
Dans sa déclaration, la LND souligne que la Constitution proposée par les généraux "ne peut donner aucune garantie pour la démocratie et les droits de l'Homme", dont la population --y compris les nombreuses minorités ethniques du pays-- a "vraiment besoin".
Parallèlement à sa consigne de vote, le principal parti d'opposition a diffusé un guide d'une page précisant aux électeurs comment voter, ainsi que les précautions à prendre au moment du scrutin.
La Birmanie a été gouvernée par des juntes successives depuis 46 ans.
Le référendum de mai sera pour les Birmans la première occasion d'aller voter depuis les élections législatives de 1990, qui avaient vu une victoire écrasante de la LND.
A l'époque, les militaires avaient refusé de transférer le pouvoir et Mme Suu Kyi (62 ans), lauréate du Prix Nobel de la Paix, a passé la majeure partie des 18 dernières années en résidence surveillée.
En septembre dernier, le régime du généralissime Than Shwe, 75 ans, a violemment réprimé un mouvement de protestation populaire conduit par des moines bouddhistes. Des centaines d'opposants restent sous les verrous.