samedi, novembre 22, 2008

21 November 2008 (17:00)
Prison Transfers Up Dated List
They were transfered far away from home town for Heavy Tourture.
Min Ko Naing – Putao in Kachin state Northern Burma
Ko Ko Gyi – Kyaukpyu Arakan State, Western Burma
Mya Aye – Loikaw prison, Kayha division, SE Burma
Htay Win Aung (a) Pyone Cho – (Thet Win Aung’s brother) Kawthung prison, Tenasserim division Sorthern Burma
Aung T hu – Kengtung prison, Eastern Shan state
Htay Kywe – Buthidaung Prison, Northern Arakan state
Myo Aung Naing (a) Aung Naing – Kale Prison, Sagaing Division
Hla Myo Naung – Myitkyina Prison, Kachin State.
Saw Wai and Su Su Nway - Mandalay Prison
Tint San and Myat San - Monyaw Prison
Win Maw - Taungoo Prison to Insein Prison (retransfered)
U Aung Thein (Lawyer) - Bassein Prison
U Khin Maung Shein - Myaungmya Prison
Nay Myo Kyaw (aka) Nay Phone Latt and Nyan Lin - Pa-an Prison
U Vila Thetka, U Nanda and U Eithariya (Monks from Ngwe Kyar Yan Monastery, Rangoon) - Monywa Prison
U Sandar Thiri (Monk) - Shwe Bo Prison
Kyaw Min Yu (a) Jimmy - Taunggyi Prison, Shan State
Zaw Zaw Min - Taungoo Prison, Pegu Division
Kyaw Kyaw Htwe (a) Margi - Mergui, Tenasserim
Thin Thin Aye (a) Mie Mie - Bassein Prison, Irrawaddy Division
Mar Mar Oo - Thayarwaddy Prison, Pegu Division
Sandar Min (a) Shwee - Myaungmya Prisoon, Irrawaddy Division
Min Zeya - Lashio Prison, Shan State
Thet Thet Aung (Aung Khaing Min’s sister in law) - Myingyan Prison, Mandalay Division
Than Tin (a) Kyi Than - Sittwe Prison, Arakan State
Thet Zaw - Moulmein Prison, Mon State
Thin July Kyaw - Prome Prison, Pegu Division
Min Han and Thein Aye - Myitkyina, Kachin State
Zaw Min and Aung Kyaw Oo - retransfered to Insein Prison
Nilar Thein - Thayet Prison, Magwe Division
Han Win Aung - Taungoo Prison, Pegu Division
- - - - - - - - - - ENDS - - - - - - - - - -
>>> IMPRISONED IN NOVEMBER 2008

Un article dans "Le Monde"


La junte birmane fait fi de l'opinion internationale et de l'ONU
LE MONDE 19.11.08
Y aller ou ne pas y aller ? La vague de lourdes peines prononcées à l'encontre de près de 80 opposants birmans en une semaine pose un nouveau défi à la communauté internationale et place le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui envisageait de retourner en Birmanie en décembre, dans une position délicate.
Des condamnations d'étudiants et d'opposants à des peines allant de six ans et demi à douze ans et demi d'emprisonnement ont encore été annoncées, lundi 17 novembre, à Rangoun par la Ligne nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix assignée à résidence. La sévérité des sentences prononcées les 10 et 11 novembre - vingt ans de prison pour un jeune blogueur, 65 ans de détention pour plusieurs militants - a surpris plus d'un observateur, six semaines après la libération d'une dizaine d'opposants à la faveur de l'amnistie de 9 000 détenus de droit commun.
Cette répression accrue montre le peu de cas que fait la junte birmane de l'opinion internationale et révèle un peu plus clairement une stratégie "assez fine", notent plusieurs experts de la question birmane, à New York et en Asie, qui préfèrent rester anonymes. Les dix opposants libérés, parmi lesquels U Win Tin, l'un des anciens dirigeants de la LND, emprisonné depuis dix-neuf ans, l'ont été le 23 septembre, soit cinq jours avant la réunion à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, du groupe ad hoc sur Myanmar rassemblant 14 pays et l'Union européenne, dont certains ont salué cette mesure positive. En réalité, la stratégie des généraux birmans est de libérer une poignée d'opposants qui, en raison de leur âge (U Win Tin a 79 ans et une très mauvaise santé) et de leur isolement (ils sont placés sous étroite surveillance) sont inoffensifs, d'autant plus que les jeunes militants sur lesquels ils pourraient s'appuyer sont, eux, envoyés en prison - et pour longtemps.
Les organisations de défense des droits de l'homme estiment à 2 000 environ le nombre de prisonniers politiques en Birmanie. "Le régime veut s'assurer que les quelque 1 500 personnes capables de semer le trouble en Birmanie sont hors d'état de nuire, derrière les barreaux, estime un expert qui se rend régulièrement en Birmanie. Après ça, on peut libérer les vieux, voire même Aung San Suu Kyi : que peuvent-ils faire sans troupes ?"
Les généraux n'entendent donc tolérer aucune contestation à l'approche des élections prévues en 2010 dans le cadre de leur "feuille de route vers la démocratie". C'est là que la voie est étroite pour l'ONU, dont les agences à Rangoun ont été encouragées par un très bon niveau de coopération avec les autorités birmanes sur l'assistance aux victimes du cyclone Nargis, dans le delta de l'Irrawaddy.
Cette coopération a été engagée après la visite de Ban Ki-moon qui, fin mai, a débloqué une situation humanitaire désespérée en allant rencontrer le numéro un du régime, le général Than Shwe. La séparation des questions humanitaires et politiques était alors jugée inévitable ; Ibrahim Gambari, l'envoyé spécial du secrétaire général pour la Birmanie, n'était pas du voyage et il ne fut question ni d'Aung San Suu Kyi ni de réformes politiques pendant cette entrevue. Mais, selon des sources de l'ONU, Ban Ki-moon indiqua qu'il pourrait revenir plus tard pour discuter d'autres questions.
L'occasion s'est présentée en décembre, MM. Ban et Gambari devant se rendre en Thaïlande pour assister au sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) le 18 décembre. A l'issue de la réunion du groupe de Myanmar, fin septembre, le ministre singapourien des affaires étrangères, George Yeo, avait estimé que le secrétaire général ne "devrait retourner en Birmanie que s'il y avait de clairs signes de progrès". Aujourd'hui, reconnaît un proche de Ban Ki-moon, "il ne semble pas que les conditions soient réunies" pour une visite du secrétaire général de l'ONU.
La séparation de l'humanitaire et du politique était-elle une erreur ? L'assistance fournie par la communauté internationale après le cyclone a-t-elle eu pour effet involontaire de renforcer la junte ? Les avis sont partagés. Un expert pense que l'ONU a "raté l'occasion d'utiliser Nargis comme levier pour étendre l'action humanitaire à d'autres parties du pays" où les besoins sont immenses : "Peut-être s'est-on laissé entraîner par l'élan humanitaire, sans analyser les conséquences politiques ".
Pour le représentant de la France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert, "il va falloir rompre le silence autour de ce qui se passe en Birmanie ". D'autres, au contraire, considèrent que l'aide humanitaire ne doit pas être utilisée comme un levier politique et que la situation birmane actuelle offre des possibilités qu'il faut exploiter par "un engagement maximum". Selon l'un de ces spécialistes de la Birmanie, deux transitions sont en cours dans le pays : le changement de génération au sein de l'armée, qui va faire apparaître dans les mois qui viennent de nouveaux personnages à des postes élevés, et le processus électoral de 2010 qui, bien que non démocratique, fournit l'occasion d'un renouvellement de personnel. "2009 va être la période la plus fluide qu'on ait connue depuis longtemps en Birmanie. C'est le moment d'y pénétrer et d'essayer d'influer le plus possible", dit cet expert.
Philippe Bolopion (à New York, Nations unies) et Isabelle Tournier

mercredi, novembre 12, 2008

COMMENT CA MARCHE LA JUSTICE EN BIRMANIE?????????????

Depuis toujours , la junte n'arrête pas de dire au monde entier que il n'y a pas de prisonnier politiques en Birmanie........et même Aung San Suu Kyi a été en résidence surveillant pour sa sécurité.
Mais depuis quelques semaine, dans le prison de Insein, les prisonniers politiques vivent en enfer y compris avec leurs avocats.
Rappelant un peu des faits, peu avant la révolution Saffron de l'année dernière, les étudiants de la génération 88 et quelques civiles ont marché dans le but de montrer que la hausse des prix des caburant ne permettent pas au quotidien des birmans de pouvoir survivre.
Peu de temps après , Ko Min Ko Naing, Ko Ko Gyi et près de trentaines de la génération 88 ont été arrêté sans motifs et mis en Prison. Pendant plus de dix mois leurs arrestation n'ont pas été jugés........mais ils ont étaient traité comme des prisonniers politiques.
En plus, au moment de leurs procès; leurs avocats ne peuvent pas questionner librement aux témoines de la junte, leurs familles ne peuvent pas assiter aux procès.
Ce sont des raisons qui ont fait aux prisonniers de ne plus suivre aux procès et de ne pas croire en justice, ils demandent leurs avocats de ne plus suivre le procès,,,,,,,,voilà le résultat....
Quatre avocats des prisonniers politiques ont été arrêté, plus de 4 mois de peine de prison, parce que leurs client demandent de ne plus suivre le procès injuste.Cet exemple fait aux autres avocats de ne plus defendre tout opposant .Il n'y a pas d'égalité dans la justice en Birmanie.....c'est pour cela La Commission des droits del'homme en Asie demande aux avocats internationaux de faire la demande de la libération de ces 4 avocats.
Ko Minn Ko Naing et cinq autre chefs étudiant ont été transféré au prison de MAUPIN et plus de six mois de prison.
Et pour couronné tout, pendant l'arrestation de leurs avocats, la restes des prisonniers politiques ont été jugé sans la présence de tierce personne, minimum 65 ans de peine de prison pour chaqu'un de 14 étudiants de la génération 88.
Aussi, le bloggeur Nay Phone Latt a été jugé de 20 ans de peine de prison.
Même les moines et les nonnes ont été jugé des peines de prison minimum 19 ans.
C'est un avertissement pour tout opposant que, il ne faut pas défier à la junte, car ils n'ont pas seulemnt des armes contre sa peuple mais la justice est dans leur main pour régner la dictature dans le pays......et pour la junte, c'est un pas vers la Démocratie sans aucun prisonniers politiques en Birmanie.

Les noms de trois avocats
U AUNG THEIN
U NYI NYI HTWE (6 mois de peine de prison)
U KHIN MAUNG SHEIN

La quatrième essaie de s'en fuit
U Saw Kyaw Kyaw Minn

Jusqu'à maintenant la pression internationale sur la junte ne change rien la situation en Birmanie pour la Démocratie, parce qu'il n'y a pas de sanction important sur la junte militaire; donc la junte s'en fou la communauté international. La communauté international est responsable pour défendre Les Droits de L'Homme et la Démocratie en Birmanie.

dimanche, novembre 02, 2008

LA JUSTICE EN BIRMANIE

Est ce qu il y a la justice en Birmanie?????????? non, surtout pour pas pour un prisonnier politique dans le prison de INSEIN.
Depuis un an les autorites ont faire arrete les chefs etudiants de la Generation 88, sans donner le motif de leurs arrestation, et voila il y a quelque mois la junte essaie de trouver un raison valable pour les mettre en prisons, mais ils ne laissent pas faire.
Comme la justice nest pas faire les chefs de;andent d4arreter de poursuivre le procesm et le resultat, ils punissent ces prisonniers en changeant le prison.
Ils donnent six mois de peine de prison et ces prisonniers sont transferer au prison de MAUPIN qui se trouve 4 heures de routes de YGN, sana prevenir leurs familles et leurs avocats, donc on demande est ce qu il y a la justice en Birmanie.